Algérie

Mostaganem Une maladie qui tue en silence


« Spina-Bifida» est une maladie pathologique et congénitale qui prend de plus en plus de l'ampleur dans notre pays. «Spina-Bifida», qui n'est pas une maladie à déclaration obligatoire, peut être fatale si elle n'est pas prise en charge à temps. La deuxième victime de cette maladie est le jeune Haïdour Ibrahim, âgé à peine d'une année, atteint de la Spina-Bifida, il a rendu l'âme au CHU d'Oran vendredi dernier, selon le père de l'enfant. «Spina-Bifida», appellation latine, veut dire Epine dorsale fendue en deux, ou une malformation osseuse de l'une des vertèbres, d'autres spécialistes l'expliquent par une malformation de la fermeture de la partie arrière des vertèbres partagée en deux. On peut déceler aussi trois formes de la maladie: «l'Oculta», «l'Apecta» et «l'Ipone». Cette maladie est d'origine génétique, causée principalement par les mariages consanguins. Selon le président de l'Association des malades de «Spina-Bifida» de Mostaganem, M. Tarek Yahiaoui, lui-même atteint de cette maladie et opéré en France en 1981, «Il faut sans cesse sensibiliser le grand public, notamment le monde rural, le corps médical et paramédical sur cette maladie qu'on ignore». Notre interlocuteur insiste, par le biais de notre journal, sur la nécessité des tests génétiques avant le mariage, et aussi le dépistage précoce de toute déformation congénitale, et aussi de multiplier les consultations surtout dans les milieux urbains». Selon le responsable du service prévention à la DSP de Mostaganem, la «Spina-Bifida» est prise en charge comme les autres maladies, plusieurs actions d'éducation sanitaire sur cette maladie sont en cours. Si un cas est décelé, un suivi périodique du malade est obligatoire jusqu'à l'âge de l'adolescence, cette maladie nécessite aussi une prise en charge pluridisciplinaire : neurologie, neurochirurgie, orthopédie, etc...», conclut notre interlocuteur. Plusieurs journées d'information et de sensiblisation sur la maladie sont programmées au niveau de l'APW et de l'université de Mostaganem.

en france les médecins prescrivent de l'acide folique aux femmes enceintes endébut de grossesse ce qui réduit les risques de spina de 70%
JAZIRI MARIE FRANCE - auxiliaire de puériculture - ANGERS
06/05/2008 - 1260

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