Algérie - A la une

Mostaganem : Le secrétaire général de l'Organisation des enfants de chouhada contesté


Le secrétaire général de l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), Tayeb El Houari, a été empêché d'animer, avant hier, un meeting régional au chef-lieu de daïra de Sidi Lakhdar, à l'est de Mostaganem.En effet, des dizaines d'adhérents opposants ont envahi la salle des fêtes (ancien cinéma), où devait se tenir le meeting. D'autres ont obstrué l'entrée principale, attendant de pied ferme l'arrivée du SG. Informé de la situation qui prévaut, Tayeb El Houari s'est réfugié chez d'autres personnes à Sidi Lakhdar, afin d'éviter le pire, avant de quitter les lieux et de se diriger vers Alger. Des membres de cette organisation, présents sur place pour empêcher le SG de tenir son meeting, affirment que Tayeb El Houari ne représente plus les enfants des chouhada.
«La base va élire un nouveau secrétaire général, qui va défendre les droits des enfants de chouhada». Comme ils lui reprochent aussi son soutien au candidat à la présidentielle, Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat, avant le hirak. Selon Mohamed Meddah, membre fondateur de l'organisation, le secrétaire général a dirigé l'organisation pendant plus de 10 ans sans apporter un plus, ni même défendre les droits des enfants de chouhada. Pire encore, il a soutenu Bouteflika pour un 5e mandat, sans la consultation de la base, tonne notre interlocuteur, qui poursuit en affirmant que la majorité des enfants de chouhada «vivent dans des conditions déplorables».
Par ailleurs, des partisans du SG interpellent les auteurs de tels actes et condamnent fermement ces pratiques qui sont d'un autre âge, disent-ils. Il est à rappeler que cette association, ayant soutenu au départ la candidature du président Abdelaziz Bouteflika, s'est rétractée en soutenant le mouvement populaire. L'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC) avait annoncé, dans un communiqué publié le 6 mars dernier, son «opposition au 5e mandat» et son «soutien au mouvement populaire».
L'ONEC avait indiqué dans son communiqué être «une part indissociable du peuple algérien». Les rédacteurs du communiqué, paraphé mais non signé, se démarquent notamment du SG de l'organisation, Houari Taïb, accusé de «semer la fitna». L'Organisation a affirmé que ce mouvement est «de la responsabilité de tous», puisque le «destin de la nation est en jeu».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)