Algérie - Revue de Presse


Exaspération chez les enseignants Les personnels de l?éducation nationale qui avaient quelque espoir de bien terminer l?année auront été fortement contrariés. Le versement de la prime de rendement au titre du second semestre 2004, qu?ils attendaient impatiemment pour s?offrir quelques agréments de fin d?année, ne se fera pas dans les délais escomptés. Jeudi matin, ceux qui avaient bravé le grand froid pour se présenter aux guichets de postes seront fortement contrariés par la réponse négative des opérateurs. Ils ne pourront pas percevoir cette indemnité avant la clôture de l?exercice. Tant au niveau de la recette principale qu?à celui de l?agence de la pépinière, ils seront nombreux à manifester leur grogne, allant jusqu?à bloquer pendant quelques heures l?accès aux guichets. Malgré les assurances des responsables qui leur promettaient la mise à disposition de leur argent pour dimanche matin, ils n?en démordront pas avant l?interposition des services d?ordre. A en croire les informations recueillies auprès de certains chefs d?établissements, les états de payement avaient été confectionnés dès la mi-novembre et transmis à la direction de l?éducation. les virements bloqués Les syndicalistes dénonceront le fait que cette opération ne semble pas avoir bénéficié de toute la célérité qui convenait à ce genre d?opérations qui nécessitent l?intervention de plusieurs administrations, dont certaines sont régulièrement débordées par l?amoncellement des dossiers à la veille de la clôture de l?exercice budgétaire. Toutefois, que ce soit au niveau de l?agence de la pépinière ou de celle du centre-ville, nos interlocuteurs s?insurgeaient contre toutes les administrations, sans parvenir à identifier avec précision l?institution responsable du blocage de ces virements. Sur quelques visages, la déception était perceptible. A l?idée de ne rien pouvoir se payer pour accompagner le changement d?année, ils s?en iront, dépités, déçus, mais décidés à en découdre à la moindre occasion. Déjà que le Cnapest envisageait de recourir à la protesta dès la reprise des cours, cet incident qui aurait pu être évité ne fera que mettre le feu aux poudres comme semblaient le craindre nombre d?enseignants rencontrés au abords de la recette principale.


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