Algérie - A la une

Morales lance un appel au dialogue


Le président Evo Morales a lancé samedi un appel au dialogue aussitôt rejeté par l'opposition, et des incidents se sont poursuivis dans la nuit dans une Bolivie sous haute tension, avec des mutineries d'unités policières et l'occupation de médias d'Etat par des manifestants.Le président Evo Morales a lancé samedi un appel au dialogue aussitôt rejeté par l'opposition, et des incidents se sont poursuivis dans la nuit dans une Bolivie sous haute tension, avec des mutineries d'unités policières et l'occupation de médias d'Etat par des manifestants.
Dans la soirée, des incidents avaient toujours lieu à El Alto, ville considérée comme un bastion d'Evo Morales. Des groupes de manifestants pro-gouvernement bloquaient le péage sur l'autoroute reliant les deux villes, tandis que les installations d'une chaîne de télévision privée ont été détruites en début de soirée. Signe de la tension croissante, Morales a rapporté que la maison du gouverneur d'Oruro avait été incendiée, ainsi que celle de sa soeur. Outre l'élection de nouveaux parlementaires, le scrutin du 20 octobre a abouti à la réélection à la présidence du leader indigène de gauche, au pouvoir depuis 2006, pour un quatrième mandat jusqu'en 2025.
Mais l'opposition ne reconnaît pas cette élection, qu'elle estime entachée de fraude et réclame sa démission. La vague de contestation qui a éclaté dès le lendemain du scrutin a fait trois morts et 200 blessés. Morales a condamné l'occupation de ces médias par des manifestants. "Ils disent défendre la démocratie, mais ils agissent comme en dictature", a-t-il écrit sur Twitter. "La situation en Bolivie est très grave. Le dialogue convoqué aujourd'hui est urgent", a écrit sur Twitter le chef de la diplomatie mexicaine, Marcelo Ebrard, confiant que son pays avait "déjà des demandes d'asile en cours", sans plus e précision
Dans la soirée, des incidents avaient toujours lieu à El Alto, ville considérée comme un bastion d'Evo Morales. Des groupes de manifestants pro-gouvernement bloquaient le péage sur l'autoroute reliant les deux villes, tandis que les installations d'une chaîne de télévision privée ont été détruites en début de soirée. Signe de la tension croissante, Morales a rapporté que la maison du gouverneur d'Oruro avait été incendiée, ainsi que celle de sa soeur. Outre l'élection de nouveaux parlementaires, le scrutin du 20 octobre a abouti à la réélection à la présidence du leader indigène de gauche, au pouvoir depuis 2006, pour un quatrième mandat jusqu'en 2025.
Mais l'opposition ne reconnaît pas cette élection, qu'elle estime entachée de fraude et réclame sa démission. La vague de contestation qui a éclaté dès le lendemain du scrutin a fait trois morts et 200 blessés. Morales a condamné l'occupation de ces médias par des manifestants. "Ils disent défendre la démocratie, mais ils agissent comme en dictature", a-t-il écrit sur Twitter. "La situation en Bolivie est très grave. Le dialogue convoqué aujourd'hui est urgent", a écrit sur Twitter le chef de la diplomatie mexicaine, Marcelo Ebrard, confiant que son pays avait "déjà des demandes d'asile en cours", sans plus e précision



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