Algérie - A la une

Moqadem Toufik
«Je me compare à l'Algérien qui travaille à Hassi Messaoud un mois sur deux pour 140 000 DA»La quarantaine, mouleur, tourneur et cuisinier à la fois, je ne me fais pas d'illusions.Pourquoi cette fixation sur le secteur pétrolier 'Parce que cette ressource est sous nos pieds, qu'on nous rabâche tout le temps qu'on est une wilaya pétrolière, que ca paye bien et que ça construit un avenir en peu de temps. Parce que tous nos parents sont atteints de maladies incurables dues à la pollution des hydrocarbures. Nous savons que nous allons mourir du cancer, alors autant bien gagner sa vie entre-temps.Pourquoi ne pas travailler dans les chantiers, dans les palmeraies où des réfugiés trouvent du pain'Je refuse de travailler sans salaire fixe, sans assurance. Les Maliens sont des ressortissants étrangers qui fuient la guerre et la misère dans leur pays. Ils sont poussés à travailler dans des conditions d'esclavagisme. Nous sommes dans notre pays, ce n'est pas comparable.Moi je me compare au subsaharien, à l'Algérien qui travaille à Hassi Messaoud selon le régime du 4X4 et qui touche un salaire de 140 000 DA. C'est mon droit le plus absolu.





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