Algérie - Revue de Presse


Détresse des pensionnaires du centre de jeunes déficients mentaux Alors que la Journée mondiale de l’enfance était célébrée, le 1er juin, partout dans le monde, y compris en Algérie, une cinquantaine de jeunes inadaptés mentaux vivent en sursis à Mohammadia. Il s’agit des pensionnaires du centre implanté dans un ancien presbytère, situé au centre-ville, à quelques mètres de l’Hôtel de ville, et géré par l’association des parents d’enfants inadaptés mentaux. Profitant de la modeste réception organisée à cette occasion, la présidente de cette association nous a fait part des difficultés rencontrées, non seulement pour rester en activité mais également pour permettre au centre même de rester ouvert. En effet, à défaut de subventions, celui-ci ne fonctionne que grâce aux dons de certaines personnes et à la participation des parents d’élèves. Selon cette responsable, la seule aide qu’octroyait la CNAS au centre, soit 320 DA par jour et par pensionnaire, n’est plus versée depuis le 1er janvier 2005, ce qui pénalise grandement le fonctionnement du centre qui n’arrive même plus, précisera-t-elle, à verser le salaire des dix employés. Cette situation perdure alors que toutes les pièces du dossier ont été, ajoutera-t-elle, transmises aux services de la CNAS... qui continuent, semble-t-il, à se renvoyer la balle entre Mascara et Mohammadia. En attendant que les responsables concernés daignent bien solutionner ce problème, les jeunes pensionnaires du centre continuent de survivre comme ils peuvent. Comme un malheur n’arrive jamais seul, même le bus promis en 2005 par le ministre de la Solidarité nationale, M. Ould Abbes, n’a pas encore été livré. Le sera-t-il jamais?
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