Algérie

Mise en valeur du Littoral oranais, Enfin des projets sérieux !




Situé à quelque 30 km du chef-lieu de wilaya d’Oran, Gdyel est actuellement l’exemple même d’une commune délaissée, et ce en dépit de tous les atouts dont elle dispose pour son développement.
L’abondance de ses sources naturelles alimente toujours les villageois en eau fraîche. Cette dernière coule grâce à un canal lié directement à la fontaine qui se trouve au sein du village. La sous-agglomération de Kristel, quant à elle, possède actuellement quelque 500 m de plages reparties en 4 sites. Cette partie de la commune, un prolongement de la zone dite Montagne des Lions, sise aux abords de Gdyel, abrite une grande forêt vierge riche en faune et en flore. La source thermale de Aïn Franine découverte au cours des années 1980 pour les besoins de l’agriculture demeure inexploitée. Selon les habitués des lieux, cette eau possède des effets curatifs indéniables pour certaines maladies, telles que le rhumatisme et les maladies de la peau. Pourtant avec un investissement moyen, une station thermale pourrait être édifiée au niveau de cet endroit. D’où le double avantage de donner un aspect touristique à la région et engranger des ressources financières inestimables. Les atouts naturels de cette zone balnéaire doivent être mis en relief, en vue de faire de cette région l’une des plus prospères zones touristiques, allant jusqu’à la création d’un centre de thalassothérapie. Il faut dire que la renommée de cette source a fait le tour de toute la région ouest du pays ; cependant un handicap de taille pénalise les citoyens et les personnes malades qui s’y rendent. Hormis les quelques cabanons implantés dans la région dès l’ère coloniale, aucune infrastructure hôtelière de grand standing n’a été aménagée par les responsables concernés afin de sortir cette localité du dénuement dans lequel elle se trouve. D’ailleurs, sur le plan des commodités, aucune des quatre plages que comprend la localité de Kristel, y compris la plage de Aïn Franine, ne dispose de structures d’accueil, telles que les bains, les douches et même les sanitaires. Ce qui a fait que le nombre de vacanciers de la saison estivale 2006 a beaucoup réduit par rapport à l’année dernière avec 500 000 estivants.

Des projets d’investissement en cours

Conscients de l’importance de la remise en valeur du secteur de la pêche au niveau de la zone, les responsables concernés de la commune de Gdyel ont beaucoup encouragé les investissements privés dans ce créneau, surtout que cette activité est devenue au fil des jours une vieille tradition pour les jeunes pêcheurs de la localité et pratiquée à outrance à partir de mai jusqu’à juillet, soit la période de la madrague. Les personnes âgées plus expertes estiment que cette période est la plus propice pour piéger la bonite, dont les larges bancs migrateurs passent généralement par le cap de l’Aiguille. Notons que dans le cadre de la relance dudit secteur, plusieurs zones à Kristel ont été choisies pour abriter les futurs projets qui ont été recommandés pour le développement local. Il s’agit d’Aquamar à Aïn Defla pour l’élevage de deux espèces, à savoir : loup et dorade. Le taux estimatif de la production annuelle est de 1500 t. Quant à l’étude de ce projet, elle a été confiée à un bureau d’études français. Pour la deuxième option, 3 milliards de centimes ont été investis pour la conchyliculture. Ce projet a été implanté à la ferme Aquabelle à Aïn Franine, pour la production d’environ 70 t/an de moules et de huîtres, à travers les cages. Cette méthode a pour objectif de stabiliser la production. « Tous les villageois estiment que la création de tels projets pourra sans doute réduire le taux de chômage, c’est pour cela que chacun de nous doit défendre la présence des poissons dans les bassins, et pourquoi pas les nourrir afin d’encourager les investisseurs à implanter des projets similaires », déclare un habitant. Notons que dans le cadre du désenclavement des communes déshéritées, initié par l’Etat, la localité de Kristel a bénéficié d’un projet d’envergure visant la réalisation d’un « abri de pêche ». Le coût global de réalisation de ce port avoisine les 137 milliards de centimes. Cet ouvrage comprendra une jetée principale de 300 m et des quais d’une capacité d’accueil de 12 sardiniers en plus d’une vingtaine de petites embarcations. L’entretien des dépôts frigorifiques et la réparation des embarcations sont les principales activités qui seront pratiquées au niveau de cette infrastructure.


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