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MILA
À quelques encablures des examens de fin d'année, les cours de soutien s'intensifient. Soucieux du devenir scolaire de leurs enfants, de nombreux pères et mères de famille n'hésitent pas à grever le budget familial pour l'amélioration du niveau de leur progéniture.Le procédé a la cote ces dernières années, marquées par un engouement jamais égalé auparavant pour les cours particuliers.A quelques semaines de la période des examens, il est rare, pour ne pas dire impossible de dégoter une place vacante dans un quelconque établissement dispensant des cours de soutien, et ce, dans les trois paliers de l'enseignement.Une mère avoisinant la cinquantaine illustre cette situation : «Au vu des résultats peu probants en maths et en sciences de ma fille qui doit passer son BEM, j'ai eu beau vadrouiller d'un établissement à l'autre pour lui dénicher une place, mais en vain».Beaucoup de chefs de famille, se disent impuissants à supporter ces dépenses supplémentaires, sachant qu'une matière est dispensée moyennant 1200 à 1500 DA/mois. Et de pointer du doigt la plupart des enseignants qui, selon eux, «ne s'investissent pas à fond dans l'inculcation du savoir dans leurs établissements respectifs, d'où la faiblesse du niveau scolaire des potaches».




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