Mila

Les axes routiers de Mila, (le chef-lieu de wilaya s'entend), et ses régions limitrophes, sont bouffeuses de gros budgets. Cette spécificité bien milevienne ne tient pas du fait que lesdites routes ne sont pas prises en charge par les services concernés.Mais, bien au contaire, à chaque fois qu'elles sont bitumées à coups de grosses enveloppes financières, elles tombent dans les travers. Selon certaines informations, il n'y a pas un seul wali désigné à la tete de la wilaya 43 qui n'a pas vitupéré contre la dégradation tous azimuts des axes routiers. Qu'elles soient en ville ou dans les périphéries immédiates, ces routes refaites à coups de gros budgets sont endommagées sous l'effet des fortes poussées pluviométriques. D'autres sommes bien rondelettes sont dérechef débloquées pour remettre en l'état les tronçons défectueux. L'ex wali de Mila (2005-2011) avait toutes les raisons de rouspéteret d'exiger mordicus l'aménagement urgent d'une double voie à l'entrée sud de l'antique Milev, et partant , redorer le blason terni du chef-lieu de wilaya et lui donner l'aura et le prestige qui sont dus à son rang.Un nouveau itinéraire de 8 kms est ouvert au sud de la ville moyennant 8 milliards de centimes. La pénètrante sud, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, qui prend naissance au lieu dit Ouled El Kaim (RN5), sur les hauteurs de Sidi Khelifa, est un itinéraire qui n'a pas tenu face aux fortes intempéries des hivers précedents. Des malformations dues à la frilosité des sols ont également affecté ce tracé. Ces dégradations, à savoir les nombreux glissements de terrain sur l'itinéraire suscité, sont dues aux fortes précipitations des hivers rigoureux.A Mila (ville), certains édifices publiques, des groupements d'habitations et des construtions privées, mus par l'instabilité des sols ont, à leur tour, subi des malformations. En plus des pertes faramineuses génèrées par leur prise en charge, les glissements de terrain, aux quatre coins de la ville, sont en passe de devenir un véritable dilemme pour les responsable locaux.