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Mila
Suite à la réponse du wali, jugée décevante, ces habitants comptent porter l'affaire devant les tribunaux.Les antennes relais de téléphonie mobile font de plus en plus jaser les citoyens à Mila, à cause des incidences qu'elles pourraient avoir sur la santé des riverains. Placés sur des toits de maisons de particuliers, au milieu de groupements d'habitations, ces équipements développent, de plus en plus, chez les citoyens du voisinage des comportements de rejet.En effet, après l'enlèvement, en 2013, de deux de ces antennes dans la commune de Sidi Merouane, enlèvement obtenu après de longues batailles juridiques engagées par des citoyens contre des opérateurs nationaux de téléphonie mobile, c'est au tour, cette fois, des habitants du centre-ville de la même commune de revendiquer l'enlèvement de l'antenne Mobilis installée sur la terrasse d'une habitation à proximité de la mosquée Abdelhamid Benbadis.Les contestataires, issus de quatre familles du centre urbain, viennent, par pétition interposée, de saisir les autorités locales sur la question, expliquant que la présence de ces relais dans la proximité immédiate de leurs foyers a de graves répercussions sur leur santé. L'un des signataires de la pétition adressée tout récemment au wali, affirme : «Depuis l'installation, en 2008, de cette antenne de téléphonie mobile à moins de 40 m de mon domicile, ma femme a fait deux fausses couches, alors que moi, qui n'ai jamais souffert de quoi que se soit, je me plains, désormais, de sévères et lancinants maux de tête.» Et de poursuivre: «Le gynécologue qui a toujours suivi et assisté ma femme dans ses accouchements depuis 2002, affirme d'ailleurs que les fausses couches enregistrées sont provoquées par le champ magnétique généré par ces appareils.»Dans sa réponse adressée aux plaignants ( dont une copie en notre possession), le wali de Mila explique que l'installation de ladite antenne est régie par un contrat de location passé entre l'opérateur national Mobilis et le propriétaire de l'habitation et que, par conséquent, les collectivités locales n'ont aucun droit d'y interférer. Soulignons que la pétition adressée aux autorités est confortée par des rapports de presse, dont un tiré du quotidien El Watan, résumant un rapport scientifique international traitant des risques inhérents à l'usage des relais de téléphonie mobile et d'une image satellite de Google Earth montrant la grande proximité (-de 40 m) des habitations des plaignants. Suite à la réponse du wali, jugée décevante, ces derniers comptent porter l'affaire devant les tribunaux.




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