
Entre la pléthore des décrets pour lancer ce secteur, problématique de l'économie nationale, et la réalité de la politique imposée aux opérateurs, et autres touristes, le constat est sans appel.Toute initiative semble vouée à l'échec, tant que les tabous régissant ce secteur demeureront privilégiés, et tant que les prestataires de service ne sont pas triés sur le volet des techniciens de la profession, et des écoles de formation où chaque spécialité devra atteindre la performance.En économie, le client est roi, l'inverse est purement et simplement inconcevable. Cependant, il arrive que serveurs et autres composants de service dérogent à cette règle universelle, par leurs mauvais accueils, prestations ou réflexions désobligeantes, voire même agressives envers leurs clientèles.La nomination d'un nouveau ministre du Tourisme, qui a fait sa carrière dans le monde de la culture et des arts comme énième successeurs à ses prédécesseurs, pose la lancinante question s'il aura les coudées franches pour faire sortir la tête de l'eau d'un secteur touristique, visiblement très souffrant non seulement d'une très mauvaise publicité relayée de bouche à oreille, mais également de ses mauvaises prestations, communément reconnues comme trop onéreuses pour draguer une clientèle qui a l'embarras du choix vers des destinations plus hospitalières et plus professionnelles, même si les structures d'accueil sont conçues dans une simplicité à la bonne franquette.Plusieurs types de tourisme ont été proposés aux vacanciers locaux et aux visiteurs étrangers. On peut compter facilement une dizaine, mais aucun n'a donné de satisfaction aux clients, ce qui prouve si besoin s'en ressentait que des réformes en profondeur sont à envisager, pour sauver un secteur en continuelle dérive. Les carences sont nombreuses, à commencer par la faiblesse de la publicité faite par l'Office national du tourisme, et par les différentes wilayas du pays pour mettre en valeur l'attractivité de leurs régions.Il ne suffit pas de construire des hôtels et des cantines pour attirer l'attention des touristes.Des régions qui ont une histoire spécifique ou des sites universellement reconnus comme tels, demeurent méconnus du grand public algérien, comme le Tassili n'Najjer qui représente l'un des plus concentré d'Art rupestre préhistorique au monde, et ce, sans compter l'immense intérêt géologique de la contrée, pas seulement, puisque le Tassili offre sur le plan culturel, climatologique et civilisationnel des enseignements encore largement méconnus, comme à titre d'exemple l'existence des paléoberbères qui vécurent dans ces territoires bien plus de 10.000 ans avant notre ère, et dont personne ne se souvient.Les paléoberbères ont fondé la civilisation des Pharaoniques d'Egypte et du Soudan. Ce site autrefois luxuriant, n'est plus qu'un désert de pierre qui a perdu sa flore et sa faune en raison d'un bouleversement climatique brutal à l'échelle du temps. Pour étudier et agrémenter le réchauffement climatique annonçant que le monde entier observe, l'Algérie sera pour eux un livre ouvert qui suffit de visiter.
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Khelifi
Source : www.lnr-dz.com