Algérie

Michael Thomas. Directeur des relations commerciales au MEA




« L?Algérie n?est pas la chasse gardée des Français » Rencontré hier à l?hôtel Mercure d?Alger, Michael Thomas, directeur des relations commerciales au Middle East Association (MEA), apporte, dans cet entretien, un éclairage sur la vision des Britanniques à prendre des parts du marché algérien hors hydrocarbures. Des entreprises algériennes sont à privatiser. Qu?en pensez-vous ? Il faut reconnaître que le gouvernement algérien possède un plan prometteur concernant la privatisation des entreprises publiques. Des experts britanniques spécialistes dans ce domaine pourraient aider le ministère de la Participation et la Promotion des investissements (MPPI) sachant que nous avons une expérience qui date de Margaret Thatcher, lorsqu?elle occupait le poste de Premier ministre. Pourquoi le retard des Britanniques à s?intéresser au marché algérien ? Honnêtement, les Britanniques sont restés en retard pour venir en Algérie dans le secteur hors hydrocarbures, mais nous sommes en train de tout faire pour prendre des parts du marché algérien. Il faut savoir que deux choses sont primordiales pour intéresser les investisseurs : la stabilité et la sécurité. Maintenant qu?elles sont réunies, nous ferons tout notre possible pour inciter d?autres hommes d?affaires à venir ici. Nous croyons que les changements sont rapides et les réformes en cours vont dans le bon sens. Quels sont les objectifs de cette mission du MEA ? C?est bien évidemment établir des contacts entre hommes d?affaires britanniques et algériens. Cela concerne le commerce, mais aussi voir les opportunités d?investissements qui sont offertes actuellement. Industrie, agriculture mais aussi le secteur du tourisme et des loisirs qui est prometteur en Algérie. Nos pouvons, par exemple, apporter notre contribution en matière d?infrastructures hôtelières. Que peuvent apporter les investisseurs britanniques à l?économie algérienne ? Pratiquement, on assistera à un transfert de technologie et de savoir-faire qui aidera à la performance de l?économie algérienne. Les formules de partenariat comme les joints-ventures donneront un plus incontestable. Nos entretiens avant-hier avec les responsables de l?Agence nationale pour le développement des investissements (ANDI) nous ont permis de prendre acte de toutes le mesures encourageantes déployées aujourd?hui pour intéresser les partenaires étrangers. Au moment où le climat d?affaires est positif, je tiens à noter que l?Algérie n?est pas la chasse gardée des hommes d?affaires français.

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