Mettre les potentialités existantes en valeur

La place de l'Olivier située non loin du centre-ville de Tizi Ouzou abrite depuis hier, et ce, pour une durée de quatre jours, le 2e Salon régional de l'investissement agricole et agroalimentaire, une manifestation organisée conjointement par la direction du développement local et de la pêche, la direction de l'industrie et des mines de la wilaya de Tizi Ouzou et l'Association pour la promotion rurale. Selon les organisateurs, "cette importante rencontre socioéconomique, qui regroupe plus d'une trentaine de producteurs locaux et d'industriels de la région venus exposer leurs produits et leurs matériels spécifiques de production, vise justement à rapprocher les industriels des producteurs". Sid Ahmed Chebbah, représentant de la Direction des services agricoles (DSA), dira à l'occasion que "notre objectif est de valoriser notre production locale, notamment les produits du terroir tels que l'huile, le miel et le lait. Nous avons invité à ce salon des investisseurs et des conférenciers pour faire rapprocher les agriculteurs de tout ce qui touche à la modernisation de l'agriculture et des moyens de production, tout cela pour améliorer considérablement la rentabilité de l'activité agricole. Notre priorité consiste surtout à attirer les investisseurs potentiels qui veulent valoriser nos produits locaux car nous estimons que ce n'est pas à l'agriculteur de valoriser son produit, mais une telle vocation revient avant tout à tous ceux qui ont les moyens financiers suffisants pour le faire". S'exprimant à la fin de la visite des stands des expositions, le wali de Tizi Ouzou, Mohamed Bouderbali, a réitéré la nécessité des pouvoirs publics d'encourager les nombreux investissements privés de la wilaya pour relever au plus vite le défi du développement local tout en affirmant, notamment, que "la wilaya de Tizi Ouzou recèle des potentialités considérables qu'il faut mettre en valeur pour espérer une véritable relance économique dans la région. Nous avons eu l'occasion d'assister, le weekend dernier, à la fête du lait à Imaloucène, où nous avons vu que cette petite commune a pu relever le défi en produisant 4 500 000 litres de lait par an, ce qui est une source non négligeable pour réguler aisément la facture d'importation du lait qui reste encore faramineuse. Nous encourageons toutes les initiatives privées dans le secteur agroalimentaire, en particulier, et dans le secteur de l'industrie, en général, car si l'Etat a le devoir de réaliser les infrastructures de base, il est évident que le reste revient aux initiatives privées".K. Tighilt