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Mettre fin à l'anarchie « qui a trop duré »



Mettre fin à l'anarchie « qui a trop duré »
Le texte a renforcé également les sanctions, notamment en cas d'infraction liée à l'aménagement de zones d'activité de l'aquaculture. Ainsi, les contrevenants risquent des peines de prison allant de 6 mois à 5 ans et des amendes allant jusqu'à 60 millions de dinars, notamment pour les étrangers impliqués dans la pèche illégale du corail. « Ce projet de loi apporte une série d'amendements sous forme de nouveaux concepts et de nouvelles définitions concernant la pêche responsable, les zones d'échouage, le corail industrialisé et l'exploitation des ressources halieutiques », a précisé Ferroukhi. Parmi les perspectives du secteur, le développement des capacités de production actuelles d'ici à 2020 « dans l'objectif de créer de nouveaux postes de travail et de préserver le pouvoir d'achat ainsi que la préservation de 70.000 postes de travail existants actuellement » . Le ministre a également annoncé la création d'une nouvelle filière dans le cadre de la formation, dans la plongée professionnelle, pour l'exploitation des ressources biologiques et l'ouverture de trois écoles de formation. Il a assuré, dans une déclaration à la presse, en marge des débats, que le projet d'assurance économique et l'assurance des professionnels des secteurs « est en cours de finalisation ».Les députés plaident pour une sardine à la portée du citoyenLe projet de loi a fait l'objet de l'amendement de 60 articles. Les députés ont plaidé pour l'organisation du secteur « qui se caractérise par l'anarchie depuis l'indépendance », la lutte contre le trafic du corail, la prise en charge des professionnels du secteur et pour que la sardine soit à la portée du citoyen. Le député du FLN, Noureddine Kihel, a signalé que la vétusté des équipements, la corruption, l'escroquerie sont les causes principales causes de la dégradation du secteur. « Les filets de pêche sont importés car il n'existe pas de société pour leur fabrication », a-t-il constaté. Il a également déploré l'absence d'une police de la mer chargée du contrôle, de surveillance et de lutte contre le trafic du corail. Le député du Front du changement, Mansour Abdelaziz, a déploré la chute de la production nationale de 370.000 tonnes en 2000 à 73.000 tonnes en 2014. Il a proposé comme solution, le renforcement de l'investissement dans le domaine de l'aquaculture et l'augmentation de la production à 500.000 tonnes en 2020 ». Le député a proposé, également,un salaire pour les pêcheurs lors du repos biologique qui dure près de 5 mois. Pour sa part, la députée de l'Alliance de l'Algérie Verte, Khababa, a signalé la dégradation des ports en Algérie. « Nous ne possédons pas un port exemplaire, il y a un retard dans l'organisation du secteur », a-t-elle estimé. Meriem Derai, du même parti, a soulevé le problème de l'utilisation des explosifs dans la pêche, ce qui menace 10 types de poissons dont la crevette. Elle a, en outre, plaidé pour la création d'une inspection au niveau des ports pour le contrôle de l'activité de pêche.





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