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Messahel à propos de la réforme de l'Union africaine: «L'Algérie a contribué à tout le processus»



Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a affirmé, hier à Addis Abeba, que l'Algérie avait contribué «grandement» à toutes les étapes du processus de la réforme institutionnelle de l'Union Africaine (UA), depuis le Sommet de Kigali en 2016, dans le but de renforcer l'action africaine commune, pour mieux s'adapter aux changements que connaît le continent. «L'Algérie a participé à la défense des principes, qui font de l'UA une organisation continentale et gouvernementale», a-t-il déclaré en marge du deuxième et dernier jour du Sommet extraordinaire de l'UA. Aussi, l'Algérie a appelé à l'impératif de tenir compte, dans le cadre de la réforme institutionnelle, des changements que connaissent l'Afrique et le monde, un point sur lequel elle insiste à chaque réunion exécutive de l'UA, ou lors des sommets tenus depuis 2016.M. Messahel a estimé que l'idée de réforme institutionnelle de l'UA, découlait de l'impératif d'adapter l'organisation panafricaine aux changements que connaît le continent dans plusieurs domaines, ajoutant que «des étapes importantes ont été franchies dans ce sens, depuis le Sommet de Kigali». La réforme institutionnelle intervient en consolidation de la charte de l'Union et de l'action africaine commune, pour l'application des décisions et idées s'inscrivant dans le cadre de l'intégration économique africaine, ou de la coordination entre les pays membres, pour unifier leurs positions internationales. A cet effet, le ministre a valorisé les recommandations devant sanctionner ce sommet, consacrées à la réforme institutionnelle de l'UA, notamment les propositions relatives à l'appui de l'action de la commission africaine au rôle important, en sus du point relatif au financement de l'organisation. A ce sujet, M. Messahel a estimé que la garantie de la souveraineté des décisions de l'UA, était étroitement liée à l'association de tous les pays membres, au financement des projets prioritaires et programmes inscrits à l'agenda 2063 de l'UA. De son côté, le directeur exécutif du nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad), Ibrahim Assane Mayaki, a déclaré que «l'Algérie joue un rôle fondamental dans la préservation de la paix dans le continent africain, et a toujours porté haut le flambeau du panafricanisme depuis très longtemps».
Le même responsable a salué les initiatives engagées par l'Algérie, pour venir en aide à ses pays voisins. Le directeur exécutif du Nepad, également ancien Premier ministre du Niger, a rappelé, par la même occasion, les efforts l'Algérie pour soutenir le Niger, notamment en prenant la décision d'effacer sa dette.
Pour sa part, le commissaire de l'Union africaine pour la Paix et la sécurité (CPS), Smaïl Chergui, a salué également les efforts de l'Algérie dans le règlement des conflits dans le continent. «Quand les forces de l'Union africaine étaient déployées pour la première fois en 2017 en Somalie, tous les contingents étaient transportés dans des avions algériens», a rappelé M. Chergui, en marge du lancement officiel du Fonds de l'UA pour la paix. Cette contribution «remarquable et discrète» de l'Algérie, «déterminée à promouvoir la paix en Afrique, a laissé ses empreintes dans plusieurs régions du continent, à l'instar du Sahel», s'est-il félicité.
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