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Message de Bouteflika




Message de Bouteflika
Le président Abdelaziz Bouteflika ne cède pas face aux contestations antigaz de schiste. Le chef de l'Etat maintient son cap sur l'option des hydrocarbures non conventionnels, malgré une large mobilisation à travers plusieurs villes du pays.Dans une lettre lue, hier à Arzew, par son conseiller Mohamed Ali Boughazi, le Président a affirmé que «toutes les énergies, qu'elles soient conventionnelles ou pas, sont un don de Dieu et qu'il nous appartient de les exploiter pour le développement du pays, et ce, dans le strict respect de l'environnement et de toutes les précautions sanitaires».Le conseiller du Président animait un meeting en compagnie du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de trois membres du gouvernement dont le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, et du secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, à l'occasion des festivités commémorant le double anniversaire de la création de l'UGTA (1956) et de la nationalisation des hydrocarbures (1971).«Je respecte tout avis divergent. Mais force est de dire que le cap mis sur l'exploration des hydrocarbures non conventionnels, dont le gaz de schiste, est conforté par le fait que la loi a été adoptée par le Parlement. C'est cela la démocratie», a déclaré le Premier ministre. «Nous sommes dans une phase d'expérimentation pour évaluer le potentiel énergétique du pays et il appartiendra aux générations futures de décider sur cette question de l'exploitation ou non du gaz de schiste», a-t-il poursuivi.M. Sellal assure que les forages expérimentaux menés par Sonatrach «ne présentent aucun danger pour la santé». Les antigaz de schiste, eux, alertent l'opinion sur les dangers des forages qui sont effectués par fracturations hydrauliques qui polluent les nappes d'eau. Tour à tour, le Premier ministre et le patron de l'UGTA ont vivement critiqué, sans la nommer, l'opposition accusée de «vouloir déstabiliser et diviser le pays».Le Premier ministre, qui a annoncé une série de récentes découvertes de grandes réserves pétrolières faites par Sonatrach à Touggourt, Ghardaïa et à El Bayadh, assure qu'«en dépit de la conjoncture difficile liée à l'effondrement des cours du pétrole, l'Etat, qui a déjà dépensé 60 milliards de dollars au titre des transferts sociaux, maintiendra ses dépenses sociales en faveur notamment des plus démunis».




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