Mercato estival

Le mercato estival se poursuit avec le recrutement notamment de joueurs franco-algériens formés en France ou des Africains, venant des différents pays du continent. Des sommes colossales sont rapportées par la presse concernant le montant des transferts de ces footballeurs qui sont loin d'être des lumières. Les montants qui sont annoncés viennent porter un coup à la crédibilité des clubs, de la FAF et de la LFP. Ces différentes parties n'avaient pas cessé d'évoquer, la saison dernière, le plafonnement des salaires des joueurs, allant jusqu'à fixer la fourchette des salaires de chaque joueur, en fonction de son statut. Le ministère de la Jeunesse et des Sports a été saisi et impliqué dans l'affaire de plafonnement des salaires des joueurs. C'est sur insistance des clubs et avec l'appui de la FAF et de la LFP que les salaires avaient été plafonnés. Il a été convenu, rappelle-t-on, de plafonner les salaires à 1,2 million DA (120 millions de centimes) pour les internationaux et 800 000 DA (80 millions centimes) pour les joueurs non internationaux. A l'époque, les joueurs qui avaient protesté contre cette décision avaient été sanctionnés par la FAF, notamment ceux de l'ES Sétif, lesquels avaient observé un arrêt de jeu durant un match de championnat de Ligue 1. Le Syndicat national des footballeurs professionnels algériens (SNFPA) avait également dénoncé cette situation. Les joueurs avaient reproché aux clubs, à la FAF et à la LFP d'avoir pris cette décision de manière unilatérale sans les consulter. Autant de bruit et de palabres pour rien car le marché des transferts démontre le contraire. Les clubs et les joueurs négocient à leur guise, alors que la LFP avait souligné, à l'époque, que les contrats de joueurs dépassant les montants plafonnés (entre 800 et 1,2 million DA) seraient rejetés. Ce qui n'est pas le cas. A la LFP aucun responsable n'a osé s'exprimer à ce sujet dans la mesure où le plafonnement des salaires n'a pas été appliqué, alors que du côté de certains clubs on préfère évoquer «la libre circulation des joueurs». En revanche, les clubs les moins nantis auraient souhaité que le plafonnement des salaires soit réellement appliqué.