Algérie - A la une

Medjani : "Feghouli et Mbolhi n'ont rien à prouver"


Liberté : Le stage de préparation de la sélection a débuté hier, un commentaire 'Medjani : C'est toujours avec une immense joie que nous nous retrouvons en sélection. Tout le monde est content et prend plaisir à venir en équipe nationale. Pour l'instant, il n'y a que du positif à retenir depuis deux jours.
C'est votre second stage avec le nouveau sélectionneur national Rabah Madjer, que pourriez-vous nous dire de cette nouvelle méthode de travail '
ll faut dire que le premier stage s'est très bien déroulé et il n'y avait que du positif. Le regroupement de novembre était ponctué de deux matches et il y avait de bons résultats au bout, puisque nous avons réussi une confrontation très sérieuse contre le Nigeria (1-1). Lors du second match face à la Centrafrique, cela a été meilleur puisque nous avons réussi à gagner et à marquer 3 buts. Ce qui est bien dans la méthode de travail de l'entraîneur Madjer, c'est qu'il a réussi à mettre les compteurs à zéro pour tout le monde.
Mais il manque tout de même des éléments que nous avions l'habitude de voir à chaque stage de l'EN, à savoir Feghouli et Mbolhi...
À mon avis, Feghouli et Mbolhi sont deux joueurs qui n'ont rien à prouver en sélection, même si un joueur professionnel doit toujours se remettre en question et prouver chaque jour ses qualités. Mais quand je dis que Feghouli et Mbolhi n'ont rien à prouver en sélection c'est que nous connaissons bien leurs qualités et leurs valeurs en tant qu'homme. Ils savent très bien que la carrière d'un joueur, que ce soit en sélection où en club, est aussi faite d'un choix d'entraîneur.
S'ils ne sont pas là aujourd'hui ce n'est pas une première, car d'autres joueurs avant eux ont vécu la même chose. Maintenant, il faut laisser ces deux joueurs tranquilles, car ils sont en train de prouver tout le bien qu'on pense d'eux en club.
Ne pensez-vous pas qu'ils font les frais de leurs déclarations '
J'ai, moi aussi, entendu parler de cela, mais s'il y a des problèmes de ce genre, il vaut mieux en parler avec le coach directement. Cela s'est d'ailleurs passé durant mon absence. Donc, je ne pourrais pas expliquer ce genre de situation. Je peux vous dire, toutefois, que les frictions existent dans chaque club et dans toutes les sélections du monde. Vous savez, depuis huit ans que je suis ici, il n'y a pas eu énormément de frictions en EN.
Propos recueillis en zone mixte par : AHMED IFTICEN
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