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Médéa se souvient de Si Tayeb El-Djoughlali



Médéa se souvient de Si Tayeb El-Djoughlali
Une cérémonie commémorative a été organisée mercredi à Médéa à l'occasion du 56è anniversaire de la mort du colonel Tayeb Bougacemi, dit Si Tayeb El-Djoughlali, en présence du secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidines, Said Abadou, du président de la fondation de la wilaya IV historique, Hassan El-Khatib, et de nombreux moudjahids de la région.Dans une lettre du ministre des moudjahidine, Tayeb Zitouni, lue par le directeur du centre national d'études et de recherches sur le mouvement national et la révolution de novembre (Cnermn/Rn), Djamel Yahiaoui, le ministre a mis l'accent sur les grandes qualités humaines et les capacités militaires de ce héros de la Révolution qui a consacré toute sa vie pour la libération du pays du joug colonial."L'hommage rendu, aujourd'hui, à cette grande figure du combat libérateur est l'occasion de perpétuer la mémoire et le sacrifice de ces hommes hors pair qui ont tout donné pour leur patrie", a indiqué le ministre, appelant les nouvelles générations à "s'inspirer de ce model et à préserver son oeuvre"."Si Tayeb Djoughlali a su incarner, durant son parcours combattant, les notions de liberté, de sacrifice, d'amour pour la patrie, oeuvrant avec abnégation et amour, au même titre que d'autres chefs de la Révolution, à consolider les valeurs nationales et à militer pour la sauvegarde de l'identité du peuple algérien", a-t-il conclu.Né en 1916 à Ouled Torki, dans l'ex commune de Champlin, l'actuel El-Omaria, à l'Est de Médéa, le chahid fit ses premières études dans une école coranique de la région, avant de rejoindre, à la fin des années 30, le mouvement national.Il fut l'un des pionniers du FLN-ALN dans l'Atlas blidéen et le Titteri.Il intégra le Mouvement national, en 1937, pour se voir confier des responsabilités au niveau local.Si Tayeb El-Djoughlali avait mis sur pied et encadré plusieurs sections du mouvement national à travers les localités de Médéa, El-Omaria, Berrouaghia, mais également dans des régions situées à l'Est de la capitale du Titteri.Il connaitra les geôles coloniales, dès l'année 1947, et sera libéré, après quatre années d'emprisonnement. A peine libéré, il renoua avec l'action politique avant d'être emprisonné de nouveau et de subir les pires atrocités.Au déclenchement de la guerre de Libération nationale, le Front de libération national (FLN) le chargea de collecter de l'argent et des armes, mais aussi du recrutement de nouveaux combattants et de la mobilisation des citoyens.Au lendemain du congrès de la Soummam, en août 1956, Si Tayeb El-Djoughlali est désigné à la tête de la zone deux de la Wilaya IV et entamera, aussitôt, la réorganisation des unités combattantes opérant au niveau de cette wilaya.En route pour la Wilaya VI, pour rejoindre le lieu de sa nouvelle affectation, il fut pris dans une embuscade près de la commune de Had s'Hari (wilaya de Djelfa), dans le djebel Ghaïgaa dans la Wilaya IV, au cours de laquelle il trouva la mort le 29 juillet 1959 en compagnie du Commandant Si Mahmoud Bachène et treize autres moudjahidine.


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