Algérie - Revue de Presse

Médéa: Hommage au commandant Si Lakhdar




Comme chaque année, le 5 mars, la commune de Djouab, dans la daïra de Souaghi, avait rendez-vous avec l'histoire à travers la commémoration du 53ème anniversaire de la mort, au champ d'honneur, de l'un des héros de la guerre de Libération nationale, le chahid Rabah Mokrani dit «Si Lakhdar». Il y avait en effet la grande foule en cette journée printanière du samedi 5 mars, tout autour de la stèle érigée à la mémoire de cet illustre combattant de la liberté, sur les lieux mêmes où il rendit l'âme, à la suite des graves blessures reçues lors de la célèbre bataille de Djebel Boulegroun, un certain mercredi 5 mars 1958. Une foule composée des habitants de cette commune de Djouab, située à 81 km au sud-est de Médéa, le chef-lieu de wilaya, le fief de la wilaya IV historique qui a offert les meilleurs de ses enfants à la Révolution algérienne, des compagnons encore vivants du chahid, simples djounoud et officiers de la glorieuse Armée de Libération nationale (ALN) parmi lesquels le colonel Youcef Khatib et Saïd Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM). Des compagnons venus de toutes les régions du pays.

Le colonel Youcef Khatib a été, faudrait-il rappeler, le dernier commandant de la wilaya IV historique. Une cérémonie à laquelle étaient présentes les autorités locales civiles et militaires.

Après la levée des couleurs au rythme de l'hymne national, le dépôt de gerbes de fleurs, la lecture de la Fatiha et le recueillement au rythme de la sonnerie aux morts, le secrétaire de l'ONM pour la wilaya de Médéa, M. Ahmed Fouad Chaaouati, prendra la parole pour mettre en exergue les valeurs et l'importance de ces commémorations pour que «nul n'oublie» insistera-t-il. Il sera suivi par le colonel Khatib qui retracera l'itinéraire politico-militaire du chahid, commandant Rabah Mokrani. Une commémoration qui prendra fin au lycée Chahid Abdelkader Mefti de cette petite commune de Djouab où la famille de «Si Lakhdar», notamment ses deux sÅ“urs encore vivantes, a été honorée avant que le colonel «Si Hacène» anime une conférence sur la guerre de Libération nationale.




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