Algérie - Revue de Presse


Des habitants attendent d?être relogés Faisant partie du parc immobilier vétuste, la cité Dar Beïda, située dans le quartier Bab Laqouas (porte des arcades), à Médéa, est devenue une menace permanente pour ses occupants. D?ailleurs, ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer pour crier leur détresse après avoir saisi les autorités en vue de la prise en charge de leur problème qui n?a que perduré, en vain. Pour l?association du quartier, il s?agit d?une situation qui demande une solution d?urgence, car toutes les structures des bâtiments sont devenues de plus en plus fragiles pour résister à une secousse même de faible magnitude. Ebranlée par le séisme de Chlef en 1980, la cité avait fait l?objet d?une expertise qui a conclu à sa démolition, mais n?ayant pas reçu l?aval des autorités de l?époque. L?onde de choc du violent séisme qui a frappé la région de Boumerdès, en mai 2003, a causé d?autres dégâts aux bâtiments et la rupture des escaliers extérieurs de l?un d?eux. Aussi, 35 familles ont dû être évacuées vers les locaux du Croissant-Rouge algérien (CRA) pour un séjour de plusieurs semaines. Une autre expertise du CTC aurait aussi conclu à l?évacuation des quatre bâtiments qui composent la cité Dar Beïda, car classés dans la catégorie orange 5, affirment les locataires. « Ce n?est pas en recourant à des palliatifs par le biais de menus travaux de réfection qui consistent à la remise de quelques carreaux de faïence et de carrelage qu?on réglera le problème. » Hormis quelques locataires qui ont accepté la réfection intérieure de leurs logements de type F1, la plupart a refusé la proposition de réfection émise par l?administration. « Est-ce logique de continuer à exposer des familles à une mort certaine en cas de sinistre, alors que l?argent accordé pour leur relogement existe ? », se demande un membre de l?association du quartier. Effritement des matériaux, ferraillage dénudé, escaliers non scellés aux structures du bâtiment et étanchéité dégradée causant des infiltrations d?eau qui arrivent jusqu?au niveau inférieur sont les principaux défauts visibles à l??il nu. La cité, dont la construction remonte à 1958 et localisée sur une pente, ressemble à un corps gangrené qui a besoin d?une thérapie en conséquence, fait-on remarquer.
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