Algérie

Mécheria




Désespéré, un malade vit dans la tourmente Pendant près de sept années, animé d?une volonté inébranlable, il a parcouru inlassablement les principales villes du pays à la recherche d?une assistance ou d?un éventuel remède. « C?est par un examen au fibroscope effectué le 24 janvier 1998 à Mécheria que ma vie à basculé », nous raconte A. Abdellah, 37 ans, le visage défait et les yeux cernés par la fatigue. « Lors de cette intervention, cette sonde a provoqué, par une mauvaise manipulation, certaines lésions qui ont affecté je ne sais quel organe de mon ?sophage, ce qui, malheureusement, a entraîné une raideur permanente de mon cou. Une intervention que je considère comme une véritable erreur médicale dont le praticien devrait assumer les conséquences de ses actes. J?ai saisi le conseil de déontologie médicale régional et national, une action qui s?est avérée sans suite. J?ai alors engagé une procédure judiciaire contre le médecin traitant, par laquelle j?ai été débouté, et ce malgré une expertise du service légal de Mascara déduisant qu?il y a ??un rapport de causalité entre les lésions présentées par le patient et l?examen fibroscopique initial??. Mais là n?est pas la question ; à présent, mon véritable souci est de guérir. Par cet handicap, voilà plus de sept longues années que je vis dans une perpétuelle souffrance. » « Je sais, dit-il, que la santé n?a pas de prix mais elle a un coût. Or, étant un petit fonctionnaire, toutes mes économies ont été épuisées par les différentes consultations effectuées plusieurs fois à Tlemcen, Oran et à Alger. En 2001, j?ai séjourné pendant près d?un mois à la clinique Rahmouni Djillali (ex-Les Orangers), puis transféré à l?hôpital de Annaba pour une durée de 46 jours, sans aucun résultat ni une efficacité des remèdes. Certains d?entre eux ont été pires que le mal. Désespéré, j?ai donc observé une grève de la faim de cinq jours devant la maison de la presse Tahar Djaout (El Watan du 12/10/2003), ce qui m?a valu une autre hospitalisation de 11 jours à l?hôpital Mustapha ». Démoli par la frustration et l?abandon et ne sachant plus à quel saint se vouer, A. Abdellah s?accroche désespérément à un hypothétique espoir pour se soigner.

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