MCO : A son arrivée de l'étranger Djebbari déclare : «Si Baba est le P-DG, libre à lui d'engager qui il veut»

Aïssaoui «Je ne vais pas attendre longtemps le MCO»
Arrivé de France avant-hier en fin d'après-midi, Youssef Djebbari ne comprend pas pourquoi Belhadj est revenu sur sa décision, celle de poser d'autres conditions afin que les deux hommes travaillent ensemble. «Je suis surpris que Belhadj mette d'autres conditions sur table alors qu'on est sortis très satisfaits de la réunion qui a eu lieu en tête-à-tête avec lui. On s'est promis de travailler ensemble mais, apparemment, certains de ses conseillers ont tout fait pour faire capoter cette union» dira Djebbari à son retour avant d'ajouter. «J'ai appris que Baba a d'autres conditions à poser. Ce n'est pas à moi de les accepter ou pas car, finalement, je suis démissionnaire du poste de
P-DG de la société. Il devra poser ses conditions au conseil d'administration.» Concernant la décision de Baba celle de s'occuper personnellement du recrutement, Djebbari répond : «Si le conseil d'administration le nomme P-DG de la société, Baba sera libre de recruter qui il veut.»
«Je n'ai jamais été contre Chérif El Ouazzani»
Pour ce qui est de l'affaire Chérif El Ouazzani réclamée par Baba, Djebbari affirme : «Nuance, il faut que les gens sachent une chose. Je n'ai jamais été contre l'arrivée de Chérif El Ouazzani comme veut le faire croire certaines mauvaises langues. D'ailleurs, c'est toujours moi qui lui ai donné la chance d'entraîner le MCO. Seulement, j'avais un coach en place qui a fait un excellent travail. Je n'allais tout de même pas le renvoyer après avoir réalisé le miracle de sauver le MCO ! Même Baba était d'accord pour son maintien. Mais si Baba est vraiment décidé à prendre la présidence, qu'il ramène Chérif El Ouazzani. Je ne serai jamais contre cette idée.»
«La situation actuelle ne me fait pas peur»
Décidé plus que jamais à ne pas reprendre le poste de P-DG qu'il a quitté depuis plus de dix jours, Djebbari, bien que soucieux de la situation du club, n'a pas envie d'y revenir : «Je ne suis pas très intéressé à revenir car je veux me consacrer à mes affaires. Même en travaillant dur à l'étranger, je trouve le temps de me reposer là-bas. Mais au MCO, je vis un stress permanent. Les médecins m'ont déconseillé d'y revenir» souligne-t-il avant d'ajouter : «Moi avoir peur de cette situation ' Non jamais. J'ai accepté une mission suicide et j'ai réussi à sauver l'équipe. Je peux gérer à présent le MCO les yeux fermés mais je ne veux pas me lancer tout seul dans un tel défi. C'est fini, l'aventure.»
«Je n'ai jamais poussé les supportersà organiser ce sit-in»
Pour ce qui est du sit-in d'avant-hier, le président démissionnaire du MCO, Youssef Djebbari, nie être au courant de cette manif des supporters : «J'ai appris la nouvelle à travers des proches qui l'ont apprise à travers les journaux. Comment pourrais-je inciter les gens à venir chez moi dans mon lieu de travail pour me reprocher d'avoir quitté la présidence et me faire autant de remarques parfois désobligeantes» estime Djebbari qui espère que cette manifestation ne va pas décourager Baba à venir au club et continuer à travailler.

Les supporters d'El Hamri soutiennent Djebbari
L'on ne sait pas si l'action d'une centaine de supporters est spontanée ou programmée, mais, en tout cas, ces fans du Mouloudia d'Oran, issus du fier quartier d'El Hamri, se sont manifestés avant-hier sur le lieu de travail de Djebbari pour contester le fait que ce dernier approuve l'accession de Mohamed Belhadj à la tête du club. Ces fans, qui ont contesté tous les présidents qui se sont succédé au Mouloudia sous prétexte qu'ils ne sont pas du quartier d'El Hamri, ne semblent pas vouloir changer d'avis ou de philosophie malgré l'avènement du professionnalisme. Après le décès de celui qui était leur mentor, à savoir Kacem Elimam, ces fans ont trouvé en Djebbari son successeur par défaut. Ils pensent qu'il est du quartier d'El Hamri, un homme d'affaires, et aussi expérimenté pour présider le Mouloudia d'Oran. Par contre, Mohamed Belhadj est énergiquement contesté par ces fans déchaînés qui refusent catégoriquement de le voir à la tête du club. «Même si Djebbari a accepté de céder la présidence à Baba, nous, on refusera. Il n'a ni l'étoffe ni l'expérience pour prendre en charge les destinées du club. On n'a jamais refusé qu'il soit un dirigeant au sein du Mouloudia mais nous ne voulons pas qu'il en soit le président» affirme un des leaders de ce groupe qui était avant-hier près du siège du travail de Djebbari avant d'ajouter : «On refuse de ce fait la démission de Djebbari mais il doit recruter et renforcer les rangs de l'équipe. On exige une formation capable de jouer les premiers rôles».
Baba annonce son retrait
Selon une source proche de Mohamed Belhadj, ce dernier aurait annoncé son retrait lorsqu'il a eu vent de la manif qui a eu lieu du côté d'El Barki où certains supporters ont carrément refusé sa venue au Mouloudia. Sous le coup de la déception, Baba a confié à ses proches qu'il ne remettrait plus les pieds au Mouloudia d'Oran et qu'il devait l'annoncer hier soir devant les membres du conseil d'administration. Il faut dire que ce n'est pas la première fois que ces fans affichent leur hostilité envers Mohamed Belhadj puisque en 2008, alors qu'il était pressenti pour se présenter comme candidat à la présidence lors de l'AG élective, ces mêmes supporters s'en sont pris à lui alors qu'en début de saison passée des banderoles ont été accrochées au stade Zabana qui contestent son arrivée alors qu'il était derrière le départ du MCO l'été passé en déboursant plus de deux milliards de sa propre poche. En tout cas, l'amour que porte Baba pour le Mouloudia est curieusement en train de déranger certains.
Il cède vite à la pression
L'un des points faibles de Mohamed Belhadj, connu pour être un type gentil et très timide, est de céder très vite à la pression. Au courant de ce point faible du candidat à la présidence, certains de ses opposants sont en train d'user de cette faille afin de pousser à chaque fois Belhadj à s'éloigner de la présidence. En somme, Baba devra faire preuve de plus de pugnacité pour espérer un jour présider un club à pression comme le Mouloudia d'Oran.
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Aïssaoui «Je ne vais pas attendre longtemps le MCO»
Le milieu de terrain de l'USMH, Abbès Aïssaoui, nie avoir donné son accord de principe pour jouer au Mouloudia d'Oran.
Peut-on savoir ce que vous avez décidé en ce qui concerne votre avenir '
Eh bien je suis en train de négocier avec plusieurs équipes. Je n'ai pas encore tranché. Pour le moment, je me dirige à Alger pour négocier avec un club de Ligue 1.
On peut savoir qui est ce club '
(Rires !) Non, mais je dévoilerai son nom dès que je signe mais pour le moment rien n'est officiel.
Pourtant, on vous annonce au MCO. Que se passe-t-il au juste '
Je ne sais pas où les gens sont allés chercher ce genre d'information mais je n'ai jamais été contacté par le Mouloudia d'Oran. D'ailleurs, le club n'a même pas de président' alors avec qui ai-je négocié pour qu'on m'annonce au MCO '
Peut-être le fait que vous soyez souvent à Oran'
Oran c'est chez moi. Il est normal que je passe mes vacances là-bas où j'ai plusieurs amis. C'est vrai que certains d'entre eux me proposent toujours que je revienne au Mouloudia mais, pour le moment, rien n'est encore officiel tant que le club ne possède pas de président.
Allez-vous attendre la désignation d'un président au MCO '
Comment voulez-vous que j'attende un club qui ne m'a même pas contacté au risque de mettre en péril les autres approches ' Je ne suis pas un ingrat pour fermer la porte au MCO. Si jamais le club désigne un président et que l'on arrive à trouver un terrain d'entente, je signerai mais, d'ici là, je suis en train de négocier avec d'autres clubs et il se pourrait que je ferai un autre choix que le MCO.
Donc, c'est la situation du MCO qui vous inquiète '
N'importe quel joueur préfère opter pour une équipe où il y a de la stabilité. Je souhaite que le MCO arrive à régler ses problèmes avec ou sans moi.
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Convoité par le CRB et l'ASO Boussehaba donne un ultimatum au MCO
Le virevoltant attaquant du Mouloudia d'Oran, Brahim Boussehaba, qui est toujours lié par un contrat avec le CR Belouizdad, ne devrait pas attendre longtemps la direction du Mouloudia tant que le Chabab veut le récupérer et que l'ASO Chlef est sur ses traces. Le joueur, qui a patienté depuis la fin du championnat, ne compte pas attendre longtemps le MCO. Il d'ailleurs fixé un ultimatum de quatre jours à la direction du club. S'il ne voit rien venir, il n'hésitera pas à négocier avec les équipes désireuses de s'attribuer ses services