MCO 3 - ASO 1 (A.P.) L'ASO Chlef trop confiant

Les joueurs de l'ASO ont-ils perdu le match avant même de l'avoir joué ? C'est la question qui est venue à l'esprit. A notre avis, les gars de l'ASO Chlef ont été victimes de leur excès de confiance face à une équipe du Mouloudia dont sept titulaires étaient sur le banc des remplaçants, sans oublier les absences de Haddou Moulay et Sebbah. Le match a débuté tambour battant, la première action dangereuse étant l'oeuvre de Bettouaf qui donna des sueurs froides aux Chélifiens (11'). Dix minutes plus tard, Babanda répliqua, mais son essai est passé à côté. Au fil des minutes, le jeu se stabilisa au milieu de terrain entre deux équipes évoluant avec une prudence excessive et refusant de se découvrir. Il a donc fallu attendre la 39' pour voir Hanister ponctuer une belle action collective des Oranais. L'ASO réagit et finit par rétablir l'équilibre par Cheklam par une belle reprise de tête (45' 3'). A la reprise, le MCO subit le jeu face à une équipe de l'ASO qui tenta d'exploiter le repli de son adversaire mais sans pour autant trouver la faille. Ce fut au contraire, le Mouloudia qui se montra dangereux. 78', Hanister percutant le montant droit (78') et la transversale (87') des bois de Benfissa. Ces deux chaudes alertes n'ont pas été prises en considération par les Chélifiens qui, à force de jouer avec le feu, ont fini par en payer les conséquences. En effet, quatre secondes seulement après le début des prolongations, le stade explosa. Bettouaf, profitant d'un boulevard dans la défense chélifienne, redonna l'avantage à son équipe dans une ambiance que dont seul le merveilleux public du MCO a le secret. Durant les quinze dernières minutes, l'ASO se porta résolument à l'attaque, mais restait tout de même sous la menace des contres dangereux des Oranais. On attendait l'égalisation de Chlef, mais c'est le Mouloudia qui «tua» le match par Benatia sur un caviar de Bouazza. C'était fini, le MCO, qui lutte pour son maintien, est en quarts de finale. L'ASO Chlef, l'une des meilleures formations de la Nationale I est éliminée, ce sont là les caprices de «Dame Coupe». L'élève Chérif El-Ouazani a surpris le maître Rachid Belhout. C'est la loi du football même si elle est parfois cruelle.