MCA : Zeddam : «Cinq ans que je suis au Mouloudia, je n'ai jamais travaillé aussi intensément»

Quartier libre gâché par le mauvais temps.
Malgré les quelques kilos superflus, Hamza Zeddam a su faire acte de générosité et de bravoure pour passer avec succès les tests physiques. Un état d'esprit qui traduit parfaitement les ambitions du natif de Constantine de réaliser une très grande saison similaire à celle de 2010 où il avait flirté avec la perfection.
Avant les tests physiques, vous aviez quelques appréhensions mais vous avez réussi cette épreuve avec brio. On imagine votre satisfaction...
Effectivement, j'avais peur de passer à côté surtout que j'avais un peu mal au mollet droit. Mais grâce à la volonté, j'ai réussi le test avec brio. J'ai atteint le seuil des
17 km/h. J'étais même frustré de ne pas avoir fait mieux car j'avais encore sous la semelle. Seulement, le fait de porter un K-way m'a un peu pénalisé.
Justement, vous portez à chaque fois un K-way même sous une chaleur torride. Est-ce que vous êtes loin de votre meilleur poids '
Pas du tout. Il me reste à perdre deux kilos et je serais dans la forme optimale. Ce n'est qu'une question de temps et tout rentrera dans l'ordre.
Vous qui avez bossé sous la houlette de Michel et Bracci. Est-ce qu'il y a une grosse différence avec Liewig dans la méthode de travail '
C'est sûr qu'il y a une différence entre les techniciens que vous venez de citer car chacun a sa méthode de travaille. Maintenant, c'est sûr qu'avec Liewig il y a cette approche de la science tactique comme jouer à une touche de balle et en première intention. Le coach a essayé d'apporter sa touche personnelle au groupe qui adhère complètement à sa philosophie de jeu.
Vous allez aborder votre cinquième saison au Mouloudia. Est-ce que vous avez déjà travaillé de la sorte lors d'un stage '
Pour vous dire vrai, jamais dans la mesure où c'est la première fois que je bosse avec un préparateur physique. Lors du précédent stage, c'était Amer Djamil, Bracci puis Michel qui ont assuré cet aspect de la préparation. Et sincèrement, cela se ressent car le travail est nettement plus intense comme vous avez pu le constater.
Avec la non-venue de Mobitang, cela semble posé problème car il n'y a pas de doublure à votre poste, ce qui a contraint d'ailleurs le staff technique à annuler un des deux matches amicaux. Qu'en pensez-vous '
C'est une décision somme toute logique dans la mesure où il y a des postes où on n'a pas de doublure. Et le fait d'enchaîner deux matches pleins conjuguée au travail foncier cela constitue un cocktail dangereux.
En l'absence de Mobitang, il faudra désormais bâtir une nouvelle complicité avec Bachiri qui sera votre nouveau partenaire en charnière central...
J'avoue que l'absence inattendue de Mobitang nous a un peu déstabilisés. Mais bon, Bachiri et moi, nous essayons de construire quelque chose de solide. Bachiri est un très bon défenseur qui apportera son expérience et sa maturité à l'équipe. Il est comme moi, il n'hésite pas à prêter main-forte aux attaquants pour marquer car il a un excellent jeu de tête. La preuve il a inscrit la saison passée cinq buts ce qui n'est pas rien surtout pour un défenseur.
Un mot sur cette ambiance qui existe au sein de l'équipe '
C'est extraordinaire. Cette ambiance me rappelle étrangement celle de 2009 lorsqu'on avait construit notre septième sacre ici à Wisla. J'espère que notre parcours lors du prochain exercice aura la même trajectoire qu'en 2009.
Vous semblez nourrir beaucoup d'espoir en ce stage.
Il est évident qu'on attend beaucoup de ce stage dans la mesure où il fallait à cette même époque faire l'impasse sur le travail foncier en raison de notre participation à la phase des poules de la Ligue des champions. Et c'est cette absence de préparation qui nous a été préjudiciable car on avait toutes les peines du monde à terminer la saison en raison de la saturation car cela faisait deux ans qu'on ne s'est pas arrêtés. On n'a pas eu un seul moment de répit.
La blessure de ce match perdu contre l'USMA doit être toujours vivace. Que vous inspire ces retrouvailles face à l'ennemi juré dès la troisième journée du championnat '
Qu'on joue l'USMA en début ou en fin de championnat, cela ne change rien à notre détermination de gagner. C'est sûr que cette défaite que nous avons concédée et qui nous a plongés dans une grosse crise restera à jamais gravée dans nos mémoires. Actuellement, je ne me focalise pas trop sur ce match même s'il me rappelle aussi de bon souvenir avec ce but de la victoire que j'ai inscrit. Il est évident qu'on voudra prendre notre revanche.
En tant que cadre, quel est votre avis sur la venue dans les heures qui viennent de Hachoud '
Certains oublient que Hachoud est un habitué de la maison. Il a joué avant moi au Mouloudia. C'est un international qui apportera beaucoup à l'équipe.
Pensez vous que le MCA version 2012 pourra jouer le podium '
Nous sommes bien déterminés à faire mieux que la saison précédente où nous avons raté de très peu le podium. La bonne préparation ici en Pologne nous permettra, j'en suis convaincu, d'attaquer nos prochaines échéances avec beaucoup d'optimisme. En ce qui me concerne, j'espère que je serai épargné par les blessures qui m'ont gâché la saison précédente.
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Quartier libre gâché par le mauvais temps
Après trois jours très intenses, tous les joueurs attendaient impatiemment cette demi-journée de repos pour se délasser dans les rues de Wisla. Le climat hostile avec un froid glacial et une pluie diluvienne ont finalement gâché la fête. Même si côté mouloudéen on est loin de toute superstition, on ne peut s'empêcher de penser au vendredi 13 que certains joueurs ont passé dans leur chambre d'hôtel. Une attitude qui tranche avec la chaleur torride qui sévit actuellement en Algérie. Pour d'autres, le mauvais temps n'a eu aucune emprise sur eux, puisque les Chaouchi, Kacem et bien d'autres ont fait une petite virée à Wisla et dans les villes environnantes question de décompresser avant d'attaquer la dernière ligne droite.
Couscous avec l'ben pour se consoler
Pour ce deuxième vendredi en terre polonaise, les responsables de la délégation ont fait une surprise aux joueurs. Faisant une petite entorse à la règle, les joueurs ont eu droit à un couscous avec l'ben signé, Rabah, l'homme à tout faire de l'équipe. Tout le monde était ravi de ce moment de pur bonheur gastronomique. Patrick Liewig et Bernard Ginés se sont eux aussi régalés avec le couscous spécialité algérienne, eux qui ont l'habitude des plats tunisiens.
La prière du vendredi avec Babouche comme imam
Même si la délégation mouloudéenne est à mille lieux de chez elle, les joueurs ont tenu à s'acquitter de la prière du vendredi tous ensemble. C'est dans la salle de conférences transformée pour la circonstance en lieu de culte que les joueurs ont fait la prière avec Réda Babouche dans le rôle de l'imam.

Après le dîner, projection vidéo
Après le dîner, tous les joueurs se sont rendus à la salle de conférences mais cette fois-ci pour une projection vidéo. A travers cette réunion technique, Liewig voulait faire le point sur le travail qui a été accompli depuis le début du stage et se projeter sur le programme qui sera concocté au groupe lors des prochains jours.
Les joueurs déçus d'avoir raté le passage du Tour de Pologne à Wisla
Avant-hier, pendant que les joueurs étaient mis à rude épreuve par le staff technique, le Tour de Pologne traversait la ville de Wisla. La caravane du Tour, hélicoptère et tous les véhicules des différentes équipes de cyclisme ont fait deux passages dans la petite bourgade qui a vibré avant-hier avec l'évènement cycliste de l'année en Pologne. D'ailleurs, le chef de la délégation, Rafik Hadj Ahmed, qui est un amateur de ce sport, n'a pas manqué une miette de ce beaucoup spectacle. Les camarades de Ghazi étaient très déçus en apprenant l'information alors qu'il n'aurait raté pour rien au monde un moment aussi inoubliable avec cette caravane du Tour qui a bousculé dans le bon sens le quotidien des habitants de Wisla qui ont vibré avec le Tour qui a été retransmis en direct sur les chaînes polonaises.