Les éléments dela gendarmerie nationale sont de plus en plus présents de nuit, ces dernierstemps, au niveau des plages désertes et des criques pour débusquer lescandidats à l'émigration clandestine. Et les amateurs de pêche qui viennentcamper en groupe pour quelques jours au niveau de criques désertes, confondusavec des harraga, sont souvent invités à décamper aussi vite qu'installés.Mourad, unamateur de pêche, fonctionnaire de son état, peste contre les harraga qui «nousont tout gâché cette année», dira-t-il avec amertume, lui qui a été invité àquitter les lieux. Lui et ses trois amis, tous aussi mordus de la ligne, chaqueannée et pour quelques jours, font le rituel du camping sauvage au niveau d'unecrique située entre Kristel et Arzew.«Et le plus beau,dira notre amateur, les harraga, tout comme les amateurs de pêche, choisissentles mêmes nuits pour pêcher pour les uns, pour tenter la traversée pour lesautres». Ces amateurs de pêche choisissent les endroits les plus reculésauxquels on ne peut accéder que par bateau glisseur. Et c'est là où lessoupçons se font plus pressants quand, à côté, il y a toute une quantité deprovisions et d'eau, qui en fait servent pour cuisiner. Et pour les harraga,notre interlocuteur, en marin avisé, dira que tenter la traversée sur unesimple barque, c'est du pur suicide. La mer est folle avec ses vents et seshoules et les harraga tout autant, conclut-il.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 06/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : LT
Source : www.lequotidien-oran.com