Mascara

La daïra de Tizi, et ses deux autres communes que sont Froha et El Keurt à quelques kilomètres de Mascara, constituait un pèle agricole avec les unités Ofla, Copsem et ses capacités en chambres froides.Tizi était aussi connue pour sa gare ferroviaire.'c'était un relais pour le train de marchandises en partance vers le sud. Le train de marchandises, lui ne suffit plus depuis belle lurette.
Les terres agricoles étaient connues pour leur fertilité et aujourd'hui, comme partout ailleurs dans la wilaya, elles souffrent des aléas climatiques. Sécheresse et forages illicites ont eu un impact sur la nappe phréatique dont le niveau ne cesse de baisser. Tant bien que mal, le travail de la terre continue.
Au niveau de la multitude de douars, les préoccupations citoyennes sont les mêmes, à savoir cette demande que formulent les habitants à chaque visite de responsables et qui gravite autour de réhabilitations de chemins communaux, amélioration dans la distribution de l'AEP même si le problème ne se pose pas avec acuité et, enfin, cette doléance formulée récemment, relative à de meilleures conditions de scolarisation. La deuxième commune Froha constitue une particularité.
Aujourd'hui, agriculture et commerce s'y conjuguent.'elle est devenue un pèle commercial avec une intense activité, eu égard à la multiplication de grossistes en denrées alimentaires et ceci constitue un plus pour les recettes au niveau de la municipalité. Le satisfecit a été établi par le wali de Mascara lors de sa dernière visite de travail.
Comparativement à d'autres communes, celles de Tizi ne vivent pas de gros problèmes de salubrité même si çàet là , surgissent des problèmes de voirie.
Cèté cadre de vie et avec le problème du centre d'enfouissement technique, les habitants de la daïra ne cessent de se plaindre des affres des odeurs nauséabondes qui se dégagent du CET situé quelque peu en altitude dans la commune d'El Keurt.
La semaine écoulée, c'était au tour des citoyens de la localité de Hadjadra d'interpeller le wali de Mascara. Quand souffle le vent, ce sont pratiquement les trois communes qui en pâtissent.
A ce sujet, la directrice de l'environnement de la wilaya déclarera qu'un suivi permanent était établi pour mesurer l'évolution de la situation. Elle jurera d'atténuer les effets mais ne pouvait éradiquer le phénomène.