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Maroc.. Appel à manifester




Parallèlement aux évènements qu'a connus le procès des détenus du Hirak du Rif à Casablanca, notamment avec le boycott des audiences de la Cour d'appel par les détenus, le Comité national de soutien au Hirak a annoncé «prendre de nouvelles mesures, pour exhorter les autorités à libérer les militants.Le Comité national marocain de soutien au mouvement Hirak a annoncé sa participation aux manifestations prévues au Maroc, mercredi prochain, pour exhorter les autorités à libérer les militants du mouvement détenus, dénonçant la détérioration de la situation sanitaire en prison, ont rapporté les médias marocains. Parallèlement aux évènements qu'a connus le procès des détenus du Hirak du Rif à Casablanca, notamment avec le boycott des audiences de la Cour d'appel par les détenus, le Comité national de soutien au Hirak a annoncé «prendre de nouvelles mesures, pour exhorter les autorités à libérer les militants. Cela commencerait par la participation aux manifestations prévues au Maroc, le mercredi 20 février prochain», a annoncé le président du comité, Alami El Harouni. M. El Harouni a appelé les autorités à «libérer tous les détenus du mouvement populaire, et à faire aboutir leurs demandes justes, et à mettre un terme aux poursuites judiciaires». «Nous exigeons la libération inconditionnelle de tous les détenus, et nous appelons l'Etat à jouer un rôle dans la résolution de ce problème», explique-t-il dans un communiqué, repris par les médias locaux.
En outre, le Comité national de soutien du Hirak du Rif s'est dit «inquiet» de «la détérioration de la situation sanitaire de certains activistes résidents de la prison d'Oukacha à Casablanca». Le collectif déclare dans ce contexte «porter la responsabilité à l'administration pénitentiaire au sujet de la négligence de l'état de santé des détenus du Hirak, et à leur tête Nasser Zefzafi». Le porte-parole a mis en garde contre les «répercussions négatives» que pourrait avoir l'arrestation d'activistes de mouvements sociaux au Maroc, alors que les canaux de dialogue entre la société et l'Etat «restent bloqués». «L'Etat doit résoudre le problème de ces détenus, afin de se consacrer au traitement des dossiers économiques et sociaux», estime le président du Comité. Suite au mouvement qui a agité en 2016 et 2017 le nord du Maroc, le Leader du mouvement (Hirak), Nasser Zefzafi, et plusieurs militants, avaient été condamnés fin juin, à des peines allant jusqu'à 20 ans de prison pour «complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'Etat», au terme de neuf mois d'un procès réunissant un total de 53 prévenus.


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