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Mais, auparavant, la loi relative à l'acte constitutif de l'intégration du royaume au sein de l'UA, doit être ratifiée par les deux chambres du Parlement. Même en l'absence de ces deux institutions du parlement marocain, le chef de gouvernement, sur injonction du roi Mohamed VI, a réuni vendredi les partis politiques marocains pour préparer les séances de vote à la chambre basse et la chambre haute du Parlement. M. Benkirane a expliqué au site ''360.ma'' que cette réunion avec les partis représentés dans l'ancien parlement visait ''la préparation de la ratification de l'acte de constitutif de l'intégration'' du Maroc à l'UA. ''On va constituer la Commission des affaires étrangères pour adopter le projet de loi sur l'admission du Maroc à l'UA'', a indiqué le chef de gouvernement, avant de préciser qu'''il n'y a pas de problèmes avec les partis.'' ''Nous sommes dans une période de consensus national. Sa majesté le roi va se rendre à Addis-Abeba pour défendre l'adhésion du Maroc à l'Union africain. Il faut qu'il dispose de tous les moyens ou ce dont il peut avoir besoin.'' Selon M. Benkirane, l'acte constitutif d'adhésion à l'UA sera examiné lundi par la chambre basse du Parlement, et la ratification est prévue mercredi ou jeudi. Ensuite, il sera soumis à la chambre Haute (chambre des Conseillers ou Sénat), et la ratification sera effectuée vendredi.'' La ratification de l'acte constitutif de l'admission du Maroc à l'UA interviendra vendredi, selon le chef du gouvernement, car ''même en cas d'absence de majorité gouvernementale, on s'est mis d'accord avec les partis, dont ceux qui sont dans l'opposition comme le PAM''. Le Conseil des ministres avait adopté mardi dernier l'acte constitutif, son protocole additionnel et le projet de loi sur son approbation. Vingt deux ans après avoir quitté l'OUA (ancêtre de l'UA), Rabat avait annoncé sa demande d'adhésion à l'UA lors du dernier sommet à Kigali, en exigeant dans la foulée l'exclusion de la RASD. Ce que les pays membres, qui soutiennent plus que jamais la RASD, qui lutte pour l'indépendance du Sahara Occidental, occupé depuis 1975 par le Maroc, avaient refusé.Le pays navigue sans gouvernement et sans parlementPar ailleurs, M. Benkirane a confirmé dans le même entretien au site ''360.ma'' qu'il n'a pas encore de majorité gouvernementale. Mais, il a précisé, concernant la formation du prochain gouvernement, qu'''il n'y a rien de nouveau pour le moment.'' ''Aucune discussion n'a été menée dans ce sens au cours de la réunion de vendredi'', a-t-il dit, avant de confirmer que ''je n'ai pas encore de majorité. Il n'y a avec moi que le Parti du progrès et du socialisme (PPS, communiste), mais avec les autres partis, nous n'avons aucun accord.'' Un deal avec le chef du parti du ''Rassemblement National des Indépendants (RNI), qui assurait les voix de ses deux alliés (UC et MP), Aziz Akhanouch pour la formation d'une majorité gouvernementale, et la fin de la crise politique, avait volé en éclats la semaine dernière. Benkirane n'avait pas apprécié que les socialistes de l'USFP soient associés à ces négociations par le chef du RNI et ses alliés. La crise politique perdure depuis les élections législatives du 7 octobre. Le pays vit sans gouvernement et sans parlement.Twitter



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