Algérie

Marchés anarchiques à Laghouat... Le sempiternel problème




Marchés anarchiques à Laghouat... Le sempiternel problème
Le phénomène des marchés anarchiques subsiste dans la ville de Laghouat, où à peine les dernières manifestations ont-elles disparu que de nouvelles font leur apparition au grand dam de la population locale qui voit sa ville pâtir de préjudices en termes d'aspect esthétique et d'hygiène.En effet, en dépit des efforts colossaux consentis et des mesures rigoureuses prises, les marchés anarchiques continuent d'envahir les espaces urbains, notamment les quartiers antiques, altérant leur cachet architectural et historique.Lieux de prédilection des vendeurs à la sauvette, le centre-ville et les rues très fréquentées par les citoyens, notamment la placette des Oliviers au centre-ville, pâtissent de ces marchés informels qui causent de l'anarchie, de l'encombrement, de la nuisance sonore, mais surtout des problèmes d'hygiène à cause des immondices et autres déchets.Exaspérée, la population locale a été contrainte d'adresser des plaintes aux autorités locales, civiles et sécuritaires.Placette des oliviers... lieu de prédilection du commerce informelSituée au centre-ville de Laghouat, la placette des Oliviers est devenue le lieu de prédilection des vendeurs informels, qui alignent des étals de fortune sur le trottoir ou vendent leurs marchandises directement à partir de leur camion, immatriculés pour certains dans des wilayas limitrophes. Les véhicules garés de manière anarchique au milieu des déchets amoncelés de part et d'autre de la rue principale, mais non moins exiguë, rue du quartier d'El Gharbia jouxtant la placette des Oliviers ne sont pas pour arranger les choses. Interrogé, un jeune dans la vingtaine dira qu'il n'a pas d'autre choix que de vendre des fruits sur le trottoir parce que, selon lui, son dossier pour bénéficier d'un local a été rejeté «sans raison probante». A côté de lui, un autre jeune qui, bien que disposant d'un local, a préféré continuer à s'adonner au commerce informel pour se faire plus d'argent. Non loin de là, Aïcha, une habitante du quartier d'El Gharbia, semble éc?urée par ce qu'il est advenu de la placette des Oliviers, jadis lieu de détente et de rencontres.Des efforts laborieux pour contenir le phénomèneLes efforts visant à contenir le phénomène du commerce informel sont notamment visibles à travers la présence des agents de sécurité au niveau des points où prolifère cette activité, dont Rahbet Ezzeitoun et Bab Dzair. Cette présence qui se manifeste néanmoins à des périodes précises ne décourage pas les marchands à la sauvette qui ont envahi les quartiers populaires et les trottoirs. L'activation du programme des locaux destinés aux jeunes est une des mesures arrêtées dans ce sens. 1293 locaux ont ainsi été réalisés à ce jour dans la wilaya, 322 seront prochainement distribués en attendant la réception de 140 autres en cours de réalisation. Ces mesures sont accompagnées de campagnes de sensibilisation à l'adresse des consommateurs pour les mettre en garde contre les produits proposés à la vente tout en incitant les commerçants à régulariser leur situation.Une série de projets en perspectiveLes services de la direction du commerce comptent réaliser un nombre suffisant de structures pour accueillir les commerçants, consacrant pour ce projet un montant de 146 millions de dinars au titre du dernier plan quinquennal 2010-2014 pour le développement du tissu commercial et l'absorption de l'activité informelle. Le commerce informel boosté par les marchands saisonniers a pris de l'ampleur et ses activités se pratiquent sous diverses formes dans les nouvelles cités, sur les trottoirs et même sur les routes

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)