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Manque de chauffeurs pour les bus de transport scolaire



Ce problème a été évoqué dès la distribution d'un quota de bus à Jijel, au début de l'année scolaire écoulée.À l'approche de la rentrée scolaire, le problème du transport risque de se poser à nouveau à Jijel. Pas en termes de bus, mais en raison du manque de chauffeurs, dont le problème est soulevé depuis l'année passée.
C'est ce qui a été rappelé par des P/APC, qui relèvent un manque flagrant de chauffeurs pour les affecter aux différentes lignes de transport des élèves. "Nous manquons d'au moins cinq chauffeurs", indique le président d'APC de Texenna. "Si un chauffeur tombe malade, des élèves risquent de ne pas se déplacer à leur école", note, pour sa part, un élu à l'APC de Ghebala.
Ce problème est soulevé dans plusieurs autres communes, qui font face aux mêmes difficultés de trouver des chauffeurs pour les bus de transport scolaire. Face à une telle contrainte, des P/APC ont eu recours à des agents qui n'ont pas la qualité de chauffeur pour pallier ce manque.
Selon nos interlocuteurs, le manque de chauffeurs affectés aux lignes du transport scolaire ne se pose pas uniquement à Jijel, mais il est soulevé à l'échelle nationale. Ce problème a été évoqué dès la distribution d'un quota de bus à Jijel, au début de l'année scolaire 2020-21.
La démarche entreprise par des APC pour le recrutement de chauffeurs n'a pas abouti, dans la mesure où elle reste tributaire de l'accord des services du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire.
Faute de cet accord, ce problème risque de perdurer, sinon d'être à nouveau soulevé, et dans l'immédiat, à l'occasion de la rentrée scolaire. En attendant que cette préoccupation soit prise en charge à l'échelle centrale, du moment qu'elle attend une solution ministérielle, des lignes du transport scolaire risquent de ne pas être assurées.
Cette appréhension est soulevée avec insistance dans certaines communes, qui attendent le feu vert du ministère pour le recrutement de nouveaux chauffeurs. Il est à rappeler que la solution de recourir à la formation de chauffeurs par les services de la wilaya a été évoquée pour résoudre ce problème, qui ne trouve pas encore de solution.
Il convient toutefois de noter qu'en dépit de cette contrainte le transport scolaire a connu une nette amélioration à Jijel. C'est surtout la distribution de 85 bus l'année passée à l'ensemble des 28 communes qui a permis une meilleure couverture des lignes.
Les élèves scolarisés dans les communes rurales et éloignées ont davantage plus de possibilité de monter à bord d'un bus scolaire que de se déplacer dans des véhicules de fortune, comme ils le faisaient avant, pour rejoindre leurs bancs d'école.
Sauf que le transport des collégiens et des lycéens reste posé avec acuité dans certaines communes, les APC n'assurant que le transport des élèves scolarisés dans le cycle primaire.
Des élèves des paliers moyen et secondaire ont souvent été confrontés à ce problème, qui semble ne pas être pris en charge, ce qui les met face à des difficultés pour rallier leur établissement, notamment dans les communes éloignées.

Amor Z.
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