Algérie

Manque d'activité physique... le cerveau perd 10 ans '



Manque d'activité physique... le cerveau perd 10 ans '
A tout âge, le manque de sport retentit sur notre santé. Mais nos aînés seraient particulièrement concernés. En plus de souffrir d'une diminution des capacités cardiovasculaires, respiratoires et d'un relâchement musculaire, les sédentaires seraient aussi exposés à un vieillissement cérébral accéléré.Chez les personnes âgées, la pratique régulière d'une activité physique ralentit le déclin cognitif naturel (mémoire, capacités physiques?). Pour évaluer les bénéfices du sport, des chercheurs américains ont suivi 876 volontaires.Chacun a dû rapporter la discipline pratiquée et la fréquence des séances. Enfin des tests de la mémoire et des examens via l'imagerie par résonnance magnétique (IRM) ont permis d'évaluer les capacités cognitives. Résultat, 90% des volontaires ont avoué ne pratiquer aucun sport (yoga, marche?).Les 10% restants s'adonnaient régulièrement à des activités, modérées ou intenses, comme de la course ou des exercices d'aérobic. « Les personnes âgées sédentaires présentaient une structure cérébrale 10 fois plus âgée comparées aux volontaires pratiquant une activité sportive régulière», confirme le principal auteur de l'étude. «Les sportifs étaient bien plus rapides et plus efficaces lors des tests de mémoire.» Face à l'augmentation de l'espérance de vie, «le sport constitue un traitement préventif naturel contre le déclin cognitif lié à l'âge». Et contribue «au maintien de l'autonomie de nos aînés».On a tendance à prendre plus de risques quand on est entouré de personnes téméraires.Goût du risque : serait-il contagieux 'Les plus timorés deviennent joueurs quand ils sont entourés de personnes qui ont le goût du risque. Des chercheurs américains ont étudié le comportement de 24 volontaires qui pariaient de l'argent. Ils se sont aperçus que ces derniers prenaient plus de risque quand leur entourage faisait de même. La témérité et l'audace seraient donc contagieuses, selon cette étude. L'expérience a consisté à demander aux participants de choisir entre parier sur une petite mise avec une garantie de ne pas tout perdre ou bien le choix de mettre en jeu une plus grosse mise sans garantie. Verdict, les participants ont joué plus gros quand ils étaient entourés de participants entreprenants. L'activité cérébrale des volontaires a été examinée pendant l'expérience. Les chercheurs ont observé chez les participants, au comportement tantôt observateur tantôt joueur, que c'est toujours la région du noyau caudé qui s'active. Celle-ci est associée à l'évaluation et à la prise de risque. «Ces résultats indiquent que lorsqu'un individu a l'opportunité d'observer constamment le comportement à risque d'un autre, le choix du risque est directement influencé».





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