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Manifestations pour le respect des libertés syndicales



Le chef-lieu de wilaya a vibré, hier lundi, au rythme de deux manifestations ouvrières à l'appel de syndicats activant localement avec comme principales revendications, le respect du droit syndical et la défense des acquis sociaux des travailleurs.A l'appel de l'Union de wilaya de Béjaïa de l'UGTA, la première marche a pris le départ de l'arrière-port en passant par le complexe Cevital vers le siège de la wilaya. Elle a drainé une imposante foule de manifestants composée notamment de travailleurs de Numilog licenciés, des employés du bureau d'études de la wilaya de Béjaïa qui sont privés de salaires depuis cinq mois et des ouvriers de l'unité de production de briques rouges de Seddouk dont les salaires ne sont pas versés également depuis plus de 17 mois. Tout au long de l'itinéraire, les protestataires qui ont marqué une halte devant le siège du complexe agroalimentaire de Cevital ont réclamé le respect des libertés syndicales, la réintégration des travailleurs licenciés de Numilog et le paiement des traitements des employés de la briqueterie de Seddouk et du bureau d'études de la wilaya de Béjaïa.
Lors d'une prise de parole devant le siège de la wilaya où un rassemblement a été observé, Hamlaoui Abdelaziz, SG de l'union de wilaya de l'UGTA de Béjaïa, a affirmé que «dix-sept entreprises publiques vivent une crise économique au niveau de la wilaya de Béjaïa». «Nous appelons les pouvoirs publics à verser tous les salaires des travailleurs de plusieurs mois et nous mettons en garde contre toute tentative de privatisation de ces entreprises en difficultés économiques», a déclaré le responsable syndical de l'UGTA tout en appelant «à la réintégration des ouvriers de Numilog».
A l'initiative de la Fédération des travailleurs des travaux publics et des transports Snapap de la wilaya, affiliée à la Confédération générale autonome des travailleurs d'Algérie (CGATA), la deuxième action de rue a démarré à 10h de la maison de la culture Taos-Amrouche vers le siège de la wilaya. Contrairement à la consigne de grève générale qui n'a pas été respectée par les travailleurs du secteur public, plusieurs dizaines de contestataires ont pris part à la marche sous les slogans «non à la précarité des salaires», «non aux contrats à durée déterminée (CDD)» et «non à la répression des libertés syndicales». Tout au long du trajet, les travailleurs ont repris en ch?ur les mêmes slogans.
Devant le siège de la wilaya où s'est tenu un rassemblement, une prise de parole a été improvisée par les responsables syndicaux. Les syndicalistes ont fustigé «la situation sociale précaire des travailleurs» tout en réclamant «une hausse des salaires de la Fonction publique». «Nous avons marqué un point à travers cette action de rue. Cette faible mobilisation est le résultat d'un travail de déstabilisation contre notre syndicat», a indiqué Takarbouzt Abdelhamid, président de la Fédération nationale des travailleurs des travaux publics et des transports du Snapap, qui a appelé au passage «les travailleurs des Directions des travaux publics des wilayas du pays à une réorganisation organique de leur syndicat et de s'éloigner du syndicat maison».
L'un des syndicalistes du Satef qui a apporté son soutien à la marche du Snapap dans une déclaration au Soir d'Algérie a fait savoir que le conseil de wilaya de leur syndicat à Béjaïa est «solidaire de tous les travailleurs qui luttent pour le respect des libertés syndicales et leurs acquis sociaux à l'instar des travailleurs licenciés de Numilog, des employés de la briqueterie de Seddouk et du bureau d'études de la Wilaya qui sont privés de salaires depuis plusieurs mois. Notre syndicat a lancé un appel pour un front uni contre la misère sociale et une action commune pour le respect des libertés syndicales, les libertés individuelles et collectives et l'instauration d'un véritable Etat de droit», a déclaré Boualem Ziani, membre du conseil de wilaya du Satef présent à ce mouvement.
A. Kersani
Cinq blessés graves dans un accident de la route à El-Kseur
Un tragique accident est survenu ce lundi, à 5h45, sur la RN 12, plus précisément à hauteur de la ville d'El-Kseur, selon la Protection civile de Béjaïa.
A l'origine du drame, une collision entre un camion semi-remorque et une voiture. Le choc violent entre les deux véhicules a fait cinq blessés graves. Les éléments de la Protection civile se sont aussitôt déplacés sur les lieux de l'accident pour secourir les victimes.
Une enquête a été diligentée par les services de la gendarmerie pour faire toute la lumière sur les circonstances de l'accident.
A. K.
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