Man'uvre militaire dans les territoires libérés

Une man?uvre militaire a été exécutée, lundi dernier, dans la 7e région militaire sahraouie. Organisée dans la zone d'Aghouinit, sur un champ de 40 km, en territoires sahraouis libérés, près des frontières avec la Mauritanie, cette man?uvre qui a été entamée par une revue des effectifs militaires et la présentation de la carte du projet tactique de percée des défenses adverses, a simulé une opération militaire à caractère défensif. Le secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, et le ministre sahraoui de la Défense, Mohamed Amine Ould El-Bouhali, ont assisté à cet exercice, qui a duré une heure et demie, et permis aux unités de combats participantes d'accroître leurs mobilité et rapidité d'exécution dans la percée des défenses adverses, au cours de laquelle ont été utilisés des armes lourdes et des blindés. Il leur a permis aussi d'exécuter des schémas tactiques reproduisant des opérations terrestres contre des lignes ennemies virtuelles, avec une couverture des forces aériennes, ayant permis de toucher l'ensemble des cibles en dépit d'un fort brouillage des télécommunications. « La man?uvre qui a vu la participation de trois régions militaires (1re, 3e et 7e), intervient dans une conjoncture exceptionnelle que connaît la région, aux plans politique et sécuritaire, et reflète les aptitudes et la préparation dont a bénéficié le militaire sahraoui sur près de quatre décennies », a déclaré le président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz, dans un point de presse qu'il a animé à l'issue de la man?uvre militaire. Selon ce dernier, les aptitudes et la bonne préparation des unités et formations de combat de l'armée sahraouie ont permis d'atteindre les objectifs escomptés. « Face à l'inertie de la communauté internationale et au non-respect de la légalité internationale par le Maroc, le peuple sahraoui n'aura d'autre choix que de retourner à la lutte armée », a déclaré Mohamed Salem Ould Salek, ministre sahraoui des Affaires étrangères, quelques jours après le discours « suicidaire » prononcé par Mohammed VI, le 6 novembre dernier.