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Mamoun Ouali meurt en Tunisie dans des conditions controversées




Mamoun Ouali meurt en Tunisie dans des conditions controversées
Mamoun Brahim Ouali, un jeune bachelier de Souk Ahras, parti en vacances à Hammamet en Tunisie, a été victime le 8 août dernier d'un accident dans une piscine d'un l'hôtel.Décédé des heures après sa chute du haut d'un toboggan d'une hauteur de 5 mètres, sa famille conteste les conditions de sa prise en charge par les gestionnaires de l'hôtel, ainsi que celles de son évacuation dans une clinique privée, où il y est resté sans soins, selon les faits rapportés par sa famille. Son père Hocine qui s'est déplacé le jour même sur les lieux de l'accident a relevé des lacunes dans les premiers soins notamment l'absence d'un médecin ou à défaut un secouriste conventionné avec le complexe touristique et l'absence des pompiers.Ces derniers auraient pris 20 minutes pour atteindre le lieu de l'accident pour ensuite transporter Mamoun qui souffrait, pourtant, de plusieurs traumatismes vers une ambulance stationnée à 150 mètres de l'hôtel. Son évacuation vers une clinique privée à Nabeul distante de 25 kilomètres de Hammamet au lieu de l'hôpital étatique situé à quelques encablures de la piscine a suscité moult interrogations chez sa famille. Tout comme d'autres mesures anti-déontologiques rapportées par les accompagnateurs de la victime.Le médecin du service des urgences a demandé le versement de 290 dinars tunisiens (DT) avant de consulter Mamoun qui était encore en vie. Chose faite. Un scanner dans une autre clinique, payé et ensuite lu en contre partie de 1000 DT. Avant mon arrivée à Hammamet, les médecins ont refusé tout acte médical avant le paiement de la totalité de la prise en charge médicale de Mamoun et autres frais imaginaires inventés de leur propre chef pour gonfler les factures.Soit. «Si au moins on avait fait preuve de célérité dans les premières 48 h où son état de santé était stationnaire. Pis encore au moment où je suis arrivé à destination, et alors que le médecin traitant négociait avec arrogance et dédain le prix de l'opération, ainsi qu'une éventuelle deuxième intervention chirurgicale au niveau du crâne, des indices du décès de Mamoun qui étaient déjà perceptibles, ont été confirmés par une personne consciencieuse à l'intérieur de la clinique», a déclaré Hocine, le père du défunt.Des sommes faramineuses ont été demandées pour le transfert du cadavre à la morgue et l'examen d'autopsie, selon la famille de la victime. Des démarches judiciaires ont été entamées par la famille Ouali contre l'hôtel en question, la clinique, les services de la protection civile et l'agence touristique informelle implantée illégalement à Souk Ahras et qui serait à l'origine de plusieurs autres cas d'arnaque selon la version des faits des plaignants.


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