Algérie

Mali - La situation au nord du Mali menace l'Afrique aux yeux de l'Union africaine



Mali - La situation au nord du Mali menace l'Afrique aux yeux de l'Union africaine
L'Afrique est confrontée à une sérieuse menace émanant d'Al Qaïda et de ses alliés qui tentent d'établir un sanctuaire dans le nord du Mali, ont déclaré samedi les dirigeants africains réunis en sommet à Addis-Abeba afin de réfléchir à des stratégies politiques et militaires pour réunir les Etats divisés de l'Ouest africain.
Les chefs d'Etat présents au sommet de l'Union africaine (UA) dans la capitale éthiopienne tentent d'apporter des solutions aux conséquences désastreuses des coups d'Etat qui ont eu lieu cette année au Mali et en Guinée-Bissau et ont porté une ombre à la crédibilité démocratique du continent après les avances réalisées ces dernières années en termes de stabilité et de gouvernance.
La réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine de samedi a surtout porté sur le Mali, les chefs d'Etat s'efforçant d'étoffer un plan de sortie de crise pour ce pays où les islamistes d'Ansar Dine et des djihadistes étrangers, liés à Al Qaïda, ont pris le contrôle d'une grande partie du désert du nord après avoir détourné une rébellion engagée plus tôt cette année par des séparatistes touaregs laïques.
Le président ivoirien Alassane Ouattara, qui dirige le Conseil de sécurité, a condamné ce qu'il a qualifié d'"intention des groupes terroristes de créer un sanctuaire dans le nord du Mali".
Dénonçant les liens supposément entretenus entre Al Qaïda dans le Sahel et d'autres groupes islamistes radicaux violents, tels que Boko Haram au Nigeria ou la milice des Chabaab en Somalie, il a souligné que ce mélange constituait "une menace sérieuse pour la sécurité de la région".
Les dirigeants africains ont demandé au Conseil de sécurité des Nations unies son soutien pour une intervention militaire afin de mettre un terme à la rébellion dans le nord du Mali et réunir l'Etat du Sahel, divisé après un coup d'état militaire survenu le 22 mars dans la capitale, Bamako.
Reuters
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