Algérie - Revue de Presse


Un opposant marocain assassiné L ?homme d?affaires marocain, Hicham Mandari, a été retrouvé tué d?une balle dans la tête près de Malaga dans le sud de l?Espagne, a révélé hier le ministère espagnol de l?Intérieur à l?AFP. Le corps de l?ancien conseiller du roi Hassan II, qui a basculé dans l?opposition en 1998, a été découvert dans un parking de Fuengirola dans la nuit du 3 au 4 août, a précisé le porte-parole du ministère espagnol de l?Intérieur. Selon des sources judiciaires françaises citées par l?AFP, des investigations sont en cours pour établir les circonstances de ce décès qui ne semble pas être un suicide, précise-t-on. Agé de 32 ans, Hicham Mandari était inculpé en France dans une affaire de trafic de faux dinars de Bahreïn portant sur quelque 350 millions d?euros. L?enquête, ouverte en 1998, avait abouti en juin dernier. Mandari avait en outre été inculpé d?« usurpation d?identité » à Bordeaux dans le sud-ouest de la France, en mars dernier, après avoir assuré aux gendarmes qu?il était « le frère du roi du Maroc » et qu?il se rendait à Malaga. Il avait alors été placé en détention avant d?être remis en liberté par un juge parisien. L?opposant marocain avait été également inculpé de chantage le 19 septembre 2003 sur plainte du président de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), Othman Benjelloun, également président du groupe de presse Maroc Soir. Mandari avait à l?époque déclaré aux enquêteurs que M. Benjelloun lui avait proposé un accord afin qu?il mette un terme à ses déclarations publiques sur le roi du Maroc. Une importante somme d?argent avait été retrouvée dans la chambre d?hôtel de Mandari à Paris. En juin 1999, il avait publié, sous forme d?encart publicitaire dans le Washington Post, une lettre ouverte au roi Hassan II, dans laquelle il menaçait de rendre publiques des informations de nature à nuire à l?image du roi, décédé un mois plus tard. Extradé des Etats-Unis vers la France en 2002 dans le cadre de l?affaire de fausse monnaie, Hicham Mandari affirmait avoir été la cible de coups de feu en novembre 2002 alors qu?il circulait au volant de sa BMW dans une cité des Hauts-de-Seine. Son avocat, Me William Bourdon, avait alors attribué ces agressions à « ses relations passées avec la famille royale marocaine ».


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