Algérie - Divers Agro-Alimentaire

Maghreb - BÉJAÏA: Les rencontres professionnelles tuniso-algériennes pour la filière agroalimentaire





En partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie, Soummam Béjaïa, la mission commerciale tunisienne à Alger «Tunisia export» a organisé mardi, à l’hôtel club Aloui de Tichy sur la côte est béjaouie, les rencontres professionnelles tuniso-algérienne pour la filière agroalimentaire: «Agroalimentaire, agriculture, élevage-produits de la mer, équipements et matériel pour hôtels-cuisines et restauration, emballage agro, paysage et aménagements espaces verts.

L’objectif visé par l’événement économique de Béjaïa en B to B est d’augmenter les échanges commerciaux entre les deux pays. 23 entreprises tunisiennes sont présentes à la rencontre avec près de 150 entreprises algériennes pour nouer des partenariats et développer des échanges commerciaux de la filière agroalimentaire.

Pour Aziz Haïl, le directeur de la CCI Soummam, il s’agit d’aboutir à «l’augmentation des échanges commerciaux entre les deux pays qui entretiennent des relations exemplaires, la mise en place d’une coopération stratégique, l’exploration des voies et moyens de renforcement de cette coopération et la mise en place de projets de partenariat».

Abondant dans le même sens, A. Hocini, le président de la même Chambre de commerce et de l’industrie Soummam explique à son tour que la rencontre avec la mission commerciale tunisienne à Alger «Tunisia export» ambitionne à mettre en relation les opérateurs algériens et leurs partenaires tunisiens avec, comme objectif, de «booster l’exportation du produit local».

«Nous produisons des produits de très grande qualité répondant aux normes internationales mais nos exportations demeurent très timides. Notre souhait est la diversification de nos exportations. Pour cela, les pouvoirs publics doivent accorder une plus grande importance aux Chambres de commerce et de l’industrie pour réussir dans leur mission».

Riadh Bezzarga, directeur de la représentation commerciale tunisienne à Alger initiatrice de la rencontre à Béjaïa, a mis l’accent sur les objectifs de cette rencontre.

«Nous avons défini deux objectifs stratégiques et d’action. Identifier les secteurs porteurs en Algérie dans la filière agroalimentaire et les régions à potentiels dans le pays à l’exemple de Béjaïa dans les activités stratégiques dont l’agroalimentaire et le tourisme. Notre vision est de montrer aux Tunisiens que l’Algérie ne se résume pas aux grandes villes Oran, Alger, Annaba mais leur faire découvrir le pays profond. Créer une sensation de surprise agréable pour les Tunisiens afin qu’ils comprennent qu’a travers les contacts fructueux d’une telle rencontre, ils auront une autre vision de l’Algérie et de ce que le pays recèle comme potentialités. Nous avons fait une étude stratégique sur l’Algérie qu’on essaie d’inculquer à notre opérateur économique sur le terrain. A partir de la réussite que nous avons sur le terrain sur les autres secteurs dans les autres villes, nous allons avoir avec la rencontre de Béjaïa et je suis convaincu que dans les semaines prochaines, il y aura des opérations d’échange et d’import -export entre les deux pays tout comme aussi dans le domaine de l’investissement et du partenariat».

Participant à la rencontre de Béjaïa, Général Emballage, le numéro un algérien spécialisé dans la fabrication et la transformation de carton ondulé, présent également sur le marché tunisien avec près de 1, 6 millions de dollars de chiffre d’affaires pour l’année 2013, par la voix de son directeur de la communication, Mohamed Bessa, a tenu à souligner les efforts des pouvoirs publics tunisiens en matière de promotion de leurs produits à travers ce genre d’événements économiques.

«La rencontre de Béjaïa est révélatrice de tout ce que font les pouvoirs publics tunisiens en matière de promotion de leurs produits contrairement à l’Algérie. Le personnel travaillant pour l’ambassade tunisienne constitue de véritables VRP pour les entreprises. Ce sont de véritables représentants de toutes les entreprises tunisiennes alors qu’en Algérie, on a beau se gargariser de slogans tels que sortir de la mono- dépendance aux hydrocarbures etc. mais concrètement rien ne se fait sur le terrain pour que le produit algérien soit valorisé. Il y a des ambassades qui n’ont même pas d’attaché économique», déplore à ce sujet le directeur de la communication de Général Emballage, Mohamed Bessa.

A. K.


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