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Maghnia : La détresse d'une grande brûlée


Elle a été brûlée à 75%, au ventre, au dos et aux deux jambes. Bouchra Moudjahed avait trois ans quand sa vie a basculé. C'était en 2009.Un accident domestique, comme il en arrive, a condamné la fillette à séjourner trois mois au CHU Tedjini Damerdji de Tlemcen, puis deux autres mois à Oran. 11 ans plus tard, âgée presque de 15 ans, elle est toujours défigurée dans les parties précitées de son corps.
Son père Belhadj, impuissant et fortement découragé, confie qu'après un grand espoir de voir sa fille guérir, il est tombé dans le désespoir. «Après les hospitalisations, ma fille a bénéficié d'une opération réparatrice, puis elle devait subir les rendez-vous de contrôle sans effet, puisqu'elle s'en sortait seulement avec des prescriptions de pommade, comme si elle avait été piqué par un moustique, alors qu'elle est une grande brûlée !»
Il y a moins de quinze jours, Bouchra, accompagnée de son papa et de sa maman, retournent à la clinique Pierre et Claudine Chaulet, après un rendez-vous. Sur les lieux, il leur a été recommandé de se rendre à l'hôpital de Douéra, établissement compétent dans ce domaine. «Muni des recommandations des spécialistes, à Douéra, j'ai été stupéfait d'entendre que ma fille ne pouvait pas avoir les soins dont elle avait besoin sous prétexte qu'elle avait dépassé l'âge, et du coup, on m'a conseillé de retourner à la clinique Pierre et Claudine Chaulet ! Je ne comprenais plus rien, je n'en pouvais plus !»
Ballotté d'un service à un autre à près de 700 km de chez lui, M. Moudjahed fit demi tour à Maghnia, inquiet pour la santé de sa fille.
Très abattu, il interpelle, aujourd'hui, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière pour sauver Bouchra. «Je ne demande pas la lune, mais seulement que les soins lui soient prodigués dans un service public fait pour cela. Aidez-moi à rendre le sourire à Bouchra !»
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