Algérie - A la une


L'une des plus anciennes et plus actives institutions financières du pays, en l'occurrence la CNEP, semble à la traîne quant à l'utilisation des TIC. A l'heure où la majorité des établissements financiers arrivent à se mettre à niveau et tirent avantage de la puce électronique notamment, le pouvoir central de la CNEP peine encore à mettre sur pied un réseau monétique performant. Au niveau de l'agence de Maghnia, cette nonchalance dans la mise sur pied de cet outil électronique pour l'optimisation des moyens matériels et humains et pour faciliter les transactions aux clients, est à l'origine d'une grogne perceptible chez ces derniers. Et pour cause, voilà des mois que les clients détenteurs de cartes à puce souffrent des coupures de connexion du réseau monétique qui deviennent progressivement fréquentes. La possibilité pour le client de déposer ou de retirer son argent au niveau de cette agence et, selon les déclarations des préposés aux guichets, même dans les autres agence de l'extrême Ouest du pays, est devenue aléatoire et fluctue au gré des défaillances de ce réseau lesquelles sont devenues quasiment quotidiennes. L'espoir pour les clients ainsi que pour le personnel de cette agence de voir s'établir définitivement le réseau s'estompe avec le temps car la coupure de la connexion arrive actuellement à durer jusqu'à la semaine, ce qui est très pénalisant pour les clients dont bon nombre a préféré « aller ailleurs ». « Au début, voilà quelques mois, en me présentant pour retirer de l'argent ou en déposer, l'on me demande de patienter un peu, le temps que la connexion soit rétablie car celle-ci se faisait, pour des raisons techniques, par intermittence. L'attente était variable entre 15 mn à une heure. Maintenant c'est carrément des coupures de plusieurs jours. Actuellement celles-ci arrivent à durer plus d'une semaine. « Cela devient inadmissible », déclare cet épargnant lequel a préféré retirer son argent pour le déposer au niveau du bureau de poste où il estime que les coupures sont relativement moins fréquentes.Au niveau de l'agence CNEP de Maghnia, cette situation, pour laquelle le personnel local n'a reçu aucune explication convaincante de la part des services centraux, ne cesse d'engendrer au quotidien des contrariétés et des mécontentements au sein de la clientèle.Ainsi, à l'heure où le monde est géré par des puces électroniques pour des transactions les plus insignifiantes, l'effort dans ce cadre semble insignifiant chez le pouvoir central de la CNEP au point où leurs clients se voient subir les retombées inverses de la carte électronique.




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