Algérie


Un paradis qui cultive la légende «Madagh fut le refuge de Habiba, une reine andalouse déchue et poursuivie par les glaives de la Reconquista. Une reine qui a choisi Madagh car, sûrement, elle fut éblouie par cette baie magnifique cernée par un somptueux paysage qui pouvait apaiser, quelque peu, son chagrin et sa déchéance. Elle vécut avec sa cour entre la vallée d’El Ançor et Madagh». Telle est la légende racontée par les habitants qui étayent leurs propos par la découverte de plusieurs sépultures musulmanes anciennes qui parsèment la plaine, allant de Madagh à Cap Blanc. Vendredi, à 13 heures 15’, en descendant la route tortueuse menant vers la plage Madagh, l’on aperçoit des estivants qui ont trouvé un endroit idéal pour se consacrer au sport favori du week-end méditerranéen : la farniente. Arrivé à l’entrée de la plage, il faut payer 60 DA pour le parking. Il semble que les gardiens sont bien organisés. «A Madagh, la sécurité...pas question de s’inquiéter !» diront plusieurs estivants. Le sable argileux et les eaux rocheuses et algueuses de Madagh I et II rappellent aux estivants que la nature est sauvage. Toute la plage est occupée par des solariums. Vers 15 h 30, l’affluence surprend. En file, les voitures affluent interminablement. Il faut souligner que les deux plages de Madagh sont un endroit prisé par les familles. Elles étaient, par le passé, fréquentées par les étudiants Oranais qui ont découvert les lieux, raconte-t-on. Désormais, chaque jour, les trois plages de Madagh fourmillent de monde. Les bains de boue sont devenus également le hobby des enfants et des adolescents. Au niveau de la source d’eau, située sur le flanc gauche de la plage, les jeunes enduisent leur corps d’argile. «Les bains de boue sont bons pour la peau et les cheveux», dira une jeune fille. Après 19 heures, la plage commence à se vider. Les inconditionnels quittent les lieux, dans l’espoir d’y revenir, le week-end prochain. Certains restent pour ne pas rater le coucher du soleil éclairant de couleurs pourpres les îles Habibas, éponyme de la reine. Madagh est une destination à visiter. Faut-il pour autant que les responsables veillent à ce que le cadre naturel soit préservé ? Il faut toujours rappeler que Madagh attise les convoitises de toutes parts. B.M



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