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Lutte serrée entre Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki


Lutte serrée entre Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki
Les Tunisiens ont voté hier pour élire le président de la République pour un mandat de cinq ans. C'est le second tour des élections résidentielles. Aucun des candidats qui étaient en lice n'avait obtenu la majorité. Dans l'ordre d'arrivée, Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki.Les Tunisiens ont voté hier pour élire le président de la République pour un mandat de cinq ans. C'est le second tour des élections résidentielles. Aucun des candidats qui étaient en lice n'avait obtenu la majorité. Dans l'ordre d'arrivée, Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki.Les deux candidats se retrouvent pour un second tour qui désignera l'identité de celui qui occupera le palais de Carthage. L'enjeu : un projet de société, diamétralement opposé, que chacun des candidat mettra en oeuvre s'il est élu.Journée historique pour plus de cinq millions d'électeurs qui ont été appelés aux urnes, hier, en Tunisie pour choisir entre Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki au second tour de l'élection présidentielle. C'est la dernière étape de la transition après le renversement de Ben Ali.Une étape qui met fin à la transition politique « houleuse » dans laquelle a baigné le pays durant près de quatre années. Deux candidats se font face : Béji Caïd Essebsi, 88 ans, et Moncef Marzouki 69 ans, président sortant. A midi, le taux de participation en Tunisie, était de 28,5 % a déclaré Nabil Baffoul, membre de l'Instance supérieure indépendante pour les élections.Ce taux était de 19 % pour la diaspora tunisienne à l'étranger. Un taux qui semble confirmer les craintes exprimées par certains responsables tunisiens quant à un fort taux d'absentions comme au premier tour des présidentielles tenu le 23 novembre dernier. Au premier tour, les Tunisiens ne se sont pas pressés dans les bureaux de vote. Un peu plus de trois millions d'électeurs ont voté, sur un corps électoral estimé à 7,5 millions de personnes. Toutefois, Béji Caïd Essebsi est donné favori.La tendance des élections législatives est maintenue. Béji Caïd Essebsi, âgé de 88 ans, est le leader et fondateur du parti qui a remporté les législatives, Nida Tounès. Un parti sur lequel des millions de Tunisiens fondent d'immenses espoirs pour trouver des solutions à la crise économique qui frappe le pays depuis le fuite de Ben Ali.Il a l'avantage d'avoir fait ses classes au sein du pouvoir du temps de Bourguiba et Ben Ali. Rompu aux dures tâches de l'exercice du pouvoir, il représente la "force tranquille dans une Tunisie tourmentée par la révolution de jasmin". Un sentiment de sérénité qui recherchent les Tunisiens, lassés par un climat politique, économique et social très dégradé. En tête au premier tour, il bénéficie du soutien de nombreux partis.Il promet dekk lutter contre le terrorpartis politiques Il promet de lutter contre le terrorisme et propose un système séculier, respectant l'islam, mais le mettant à l'écart de la politique. Un handicap cependant : aux yeux de nombreux Tunisiens, Caïd Essebci au pouvoir, est un retour aux années sombres de l'ère Ben Ali. Il est soupçonné de "rouler" pour les caciques de l'ex-RCD, le parti de l'ex-homme fort de la Tunisie. Un retour considéré comme la contre-révolution qui a libéré les Tunisiens de la tyrannie du clan Ben Ali. Face à lui, le président sortant, Moncef Marzouki, soutenu par les "Nahdaouistes". Moncef Marzouki, lui, se dit le garant de la révolution.Ce soutien, lui sera sans doute, selon des analystes de la scène politique tunisienne, insuffisant. Le mouvement Ennahda, deuxième parti du pays, islamiste, n'a pas proposé de candidat et n'a pas donné consigne de vote pour Marzouki. Il y aura beaucoup d'indécis parmi les militants et sympathisants du mouvement Ennahda. Bien que son passé plaide pour lui, militant des droits de l'Homme, opposant sous Ben Ali, Marzouki risque de payer l'échec de ces dernières années, économique, sécuritaire, alors qu'il présidait le pays.Il reste à voir le comportement de l'électorat. Après une forte abstention au premier tour, les jeunes Tunisiens iront-ils voter pour le second tour de l'élection présidentielle ' Selon les observateurs, les jeunes ont été particulièrement peu mobilisés lors de ce scrutin, même si pour l'instant aucun chiffre officiel n'est publié. L'opération de vote avait commencé le matin dans la normalité dans tout le territoire tunisien, a déclaré lors d'une conférence de presse à Tunis, le président de l'Instance supérieure de la surveillance des élections (ISIE).Il a précisé que « tous les dispositifs ont été mis en place pour réussir le bon déroulement du scrutin ». M. Sarsar avait affirmé, à l'APS, que les résultats du vote devraient être annoncés tard lundi après la fermeture du dernier bureau de vote à 22h à San Francisco (Etats-Unis), soulignant que la publication de sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote a été interdite.Par ailleurs, dans les files d'attente, qui n'étaient pas longues dans la capitale, les électeurs affichent souvent les mêmes attentes, à l'instar de l'amélioration de la situation socio-économique des Tunisiens et la lutte contre le terrorisme.« Je suis venu voter, parce que la transition était dure avec les Tunisiens », s'est exprimé Ayda, une commerçante à sa sortie d'un bureau de vote au centre-ville de la capitale. Pour sa part, Aouda, ancien banquier à la retraite, s'est réjoui d'avoir accompli son devoir électoral, disant que "les Tunisiens attendent beaucoup du futur président", car, ajoute-t-il, « beaucoup de choses devraient changer ».Les deux candidats se retrouvent pour un second tour qui désignera l'identité de celui qui occupera le palais de Carthage. L'enjeu : un projet de société, diamétralement opposé, que chacun des candidat mettra en oeuvre s'il est élu.Journée historique pour plus de cinq millions d'électeurs qui ont été appelés aux urnes, hier, en Tunisie pour choisir entre Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki au second tour de l'élection présidentielle. C'est la dernière étape de la transition après le renversement de Ben Ali.Une étape qui met fin à la transition politique « houleuse » dans laquelle a baigné le pays durant près de quatre années. Deux candidats se font face : Béji Caïd Essebsi, 88 ans, et Moncef Marzouki 69 ans, président sortant. A midi, le taux de participation en Tunisie, était de 28,5 % a déclaré Nabil Baffoul, membre de l'Instance supérieure indépendante pour les élections.Ce taux était de 19 % pour la diaspora tunisienne à l'étranger. Un taux qui semble confirmer les craintes exprimées par certains responsables tunisiens quant à un fort taux d'absentions comme au premier tour des présidentielles tenu le 23 novembre dernier. Au premier tour, les Tunisiens ne se sont pas pressés dans les bureaux de vote. Un peu plus de trois millions d'électeurs ont voté, sur un corps électoral estimé à 7,5 millions de personnes. Toutefois, Béji Caïd Essebsi est donné favori.La tendance des élections législatives est maintenue. Béji Caïd Essebsi, âgé de 88 ans, est le leader et fondateur du parti qui a remporté les législatives, Nida Tounès. Un parti sur lequel des millions de Tunisiens fondent d'immenses espoirs pour trouver des solutions à la crise économique qui frappe le pays depuis le fuite de Ben Ali.Il a l'avantage d'avoir fait ses classes au sein du pouvoir du temps de Bourguiba et Ben Ali. Rompu aux dures tâches de l'exercice du pouvoir, il représente la "force tranquille dans une Tunisie tourmentée par la révolution de jasmin". Un sentiment de sérénité qui recherchent les Tunisiens, lassés par un climat politique, économique et social très dégradé. En tête au premier tour, il bénéficie du soutien de nombreux partis.Il promet dekk lutter contre le terrorpartis politiques Il promet de lutter contre le terrorisme et propose un système séculier, respectant l'islam, mais le mettant à l'écart de la politique. Un handicap cependant : aux yeux de nombreux Tunisiens, Caïd Essebci au pouvoir, est un retour aux années sombres de l'ère Ben Ali. Il est soupçonné de "rouler" pour les caciques de l'ex-RCD, le parti de l'ex-homme fort de la Tunisie. Un retour considéré comme la contre-révolution qui a libéré les Tunisiens de la tyrannie du clan Ben Ali. Face à lui, le président sortant, Moncef Marzouki, soutenu par les "Nahdaouistes". Moncef Marzouki, lui, se dit le garant de la révolution.Ce soutien, lui sera sans doute, selon des analystes de la scène politique tunisienne, insuffisant. Le mouvement Ennahda, deuxième parti du pays, islamiste, n'a pas proposé de candidat et n'a pas donné consigne de vote pour Marzouki. Il y aura beaucoup d'indécis parmi les militants et sympathisants du mouvement Ennahda. Bien que son passé plaide pour lui, militant des droits de l'Homme, opposant sous Ben Ali, Marzouki risque de payer l'échec de ces dernières années, économique, sécuritaire, alors qu'il présidait le pays.Il reste à voir le comportement de l'électorat. Après une forte abstention au premier tour, les jeunes Tunisiens iront-ils voter pour le second tour de l'élection présidentielle ' Selon les observateurs, les jeunes ont été particulièrement peu mobilisés lors de ce scrutin, même si pour l'instant aucun chiffre officiel n'est publié. L'opération de vote avait commencé le matin dans la normalité dans tout le territoire tunisien, a déclaré lors d'une conférence de presse à Tunis, le président de l'Instance supérieure de la surveillance des élections (ISIE).Il a précisé que « tous les dispositifs ont été mis en place pour réussir le bon déroulement du scrutin ». M. Sarsar avait affirmé, à l'APS, que les résultats du vote devraient être annoncés tard lundi après la fermeture du dernier bureau de vote à 22h à San Francisco (Etats-Unis), soulignant que la publication de sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote a été interdite.Par ailleurs, dans les files d'attente, qui n'étaient pas longues dans la capitale, les électeurs affichent souvent les mêmes attentes, à l'instar de l'amélioration de la situation socio-économique des Tunisiens et la lutte contre le terrorisme.« Je suis venu voter, parce que la transition était dure avec les Tunisiens », s'est exprimé Ayda, une commerçante à sa sortie d'un bureau de vote au centre-ville de la capitale. Pour sa part, Aouda, ancien banquier à la retraite, s'est réjoui d'avoir accompli son devoir électoral, disant que "les Tunisiens attendent beaucoup du futur président", car, ajoute-t-il, « beaucoup de choses devraient changer ».


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