Algérie - Revue de Presse

Lutte contre la corruption


Contacts discrets Dans le cadre de la création et l?installation prochaine de l?Office national de prévention et de lutte contre la corruption, des contacts sont en cours pour choisir les membres de cette structure. Selon une source proche de la Présidence de la République, « un certain nombre de personnes ont été listées, avec dossier inclus pour chacune d?elles, dans l?optique de se fixer sur les membres qui seront désignés au sein de l?Office national de lutte contre la corruption ». Une telle mission requiert, d?après notre source, des « attributs moraux certes, mais surtout un parcours professionnel prouvé dans des domaines très pointus ». La mission que devra mener cet office, ajoute-t-on, « est telle qu?elle fait appel à des profils professionnels divers et reconnus pouvant cerner réellement les causes et les effets de la corruption, mais surtout les méthodes de traitement du phénomène de la corruption ». Ceci est d?autant plus vrai lorsqu?on sait que l?objectif principal de cet office est d?assurer plus de transparence dans la gestion des finances publiques, la passation des marchés publics, la récolte des données relatives à la corruption et enfin l?évaluation et la mise en place d?une stratégie nationale de lutte contre la corruption. A ce sujet, Tayeb Belaïz, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, avait précisé qu?il s?agissait désormais « de criminaliser l?acte de corruption dont se rendent coupables certains commis de l?Etat à l?occasion de l?exercice de leurs fonctions ». Mais aussi et surtout « certains actes contraires à la réglementation en vigueur commis lors de la passation des marchés de l?opérateur public ». Une déclaration qu?il avait tenue lorsqu?il recevait, le 28 décembre 2004, le rapport contenant les propositions de l?avant-projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre la corruption et les mécanismes de suivi. Le groupe de travail qui avait préparé le rapport en question proposait, à cette date là, justement la création d?un Office central de prévention et de lutte contre la corruption. Installé le 14 octobre 2004, ce groupe comprenait des fonctionnaires de plusieurs départements ministériels, des magistrats de cours, de la Cour suprême et du Conseil d?Etat. C?est pour dire que pour le fonctionnement de l?office, le choix à faire quant aux membres qui vont le composer est « très délicat et ne doit souffrir d?aucune erreur d?appréciation », précise notre source. Celle-ci tient à indiquer, par la même occasion, que « cet office est appelé également à jeter les vecteurs de la coopération avec les organismes étrangers, régionaux et internationaux, chargés de la même mission ».
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