Algérie

Louh honore les détenus lauréats




Louh honore les détenus lauréats
La prison des «Quatre-Ha» d'El HarrachLes prix sont remis par Louh, Benghebrit, Mounia Moslem, respectivement ministres de la Justice, de l'Education nationale et de la Solidarité.Il était un peu plus de 11h lorsque Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux est arrivé dans le périmètre des «Quatre-Ha» d'El Harrach (Alger) où se tenait une solennelle cérémonie de remise des prix aux détenus lauréats du bac et BEM 2014.Les détenus était prévue pour les familles, ce qui donnait un air de fête. Dans la minuscule cour de la prison, deux tribunes ont été aménagées face à face.La première prévue pour les invités de Mokhtar Filioune, le boss des prisons, dont des ministres de la République. La première arrivée était celle de Mounia Moslem Si-Amer, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme et Nouria Benghebrit ministre de l'Education nationale.Au milieu de cette cour des «Quatre-Ha» Amina Haddad, la chargée de la communication du ministres se démenait malgré une mine défaite par 12 jours de jeûne.A l'intérieur du salon d'honneur avait pris place le staff du ministère au grand complet. Nous reconnaissons Tayeb Belkacem, l'inspecteur général, Aït Aoudia Boudjemaâ DRH, Akka de la modernisation, Derrar des finances Nouredine Benbraham des S.M.A.En face, ont pris place Brahimi et Belkacem Zeghmati, le président près la cour d'Alger et procureur général, alors que la tribune officielle nous reconnaissons Louil, le procureur de la République d'El Harrach et le président du tribunal, Kilani Zerouala, le directeur. Les retrouvailles en cette mi-Ramadhan sont conviviales. Les sourires démontrent que les détenus et leurs familles ont oublié momentanément les affres de la détention. Mieux, pour certains, les bises de Louh qui remettait les prix ou les mains ou de farouches poignées de Benghebrit, Mounia Moslem, ont été un sain réconfort pour tous. Heureusement que la météo était clémente et l'organisation parfaite. La cérémonie a débuté par la lecture de la Fatiha.Le premier speach est celui d'un cadre local qui a souhaité la bienvenue aux invités avant de brosser un bref exposé sur la dure année d'études des détenus dont beaucoup ont vu leurs efforts récompensés. Un hommage particulier est lancé en direction des chefs de la cour d'Alger pour leur efficace contribution. Puis l'appel des lauréats est effectué sous les applaudissements de l'assistance. Et l'appel concerne tous les admis de toutes les prisons du pays dont El Bouni, Bordj Bou Arréridj, Alger...Les prix sont remis par Louh, Benghebrit, Mounia Moslem, respectivement ministres de la Justice, de l'Education nationale et de la Solidarité et de la Famille ainsi que de Maître M.F. Ksentini, Ahmed Belhi des services pénitentiaires, les sous-directeurs et directeurs des prisons de Bordj Bou Arréridj, El Bouni et Alger,... les cadres Noureddine Benbrahem des S.M.A, Madame des Nations unies, le représentant de l'Unicef, Filioune, le DG des prisons, Tayeb Belhachem, l'inspecteur général, Brahmi, le président de la cour d'Alger, Zeghmati, le procureur général, Hedia Barkat, présidente de la «Main tendue» d'aide aux mineurs en détention. Tout de suite après, l'orchestre et deux chanteurs «locaux» ont gratifié l'assistance d'un chant «chaâbi» où la bienvenue était souhaitée.Avant de quitter El Harrach, Tayeb Louh a fait son traditionnel point de presse où la vingtaine de confrères s'était défoulée en posant des questions d'actualité et même plus anciennes.S'agissant de cette journée, Louh a insisté sur le caractère formateur des détenus dont la réinsertion ne peut être que plus facile au moment du retour au sein de la société.Insistant sur le fait que toutes les actions menées en direction du secteur de la justice, le sont plus pour le succès de la réforme qui demeure la priorité des priorités du programme du président de la République. Une dernière question avant celle relative au dossier Khalifa que beaucoup prennent pour une affaire de corruption alors qu'en fait, c'est un dossier où les accusations principales demeurent l'escroquerie doublée d'association de malfaiteurs, concerne le juge français Trevidic et les moines de Tibhirine.Louh a été, là aussi, clair net et précis.«Il s'agit d'une affaire où les enquêtes et l'instruction ont été menées conjointement par la justice algérienne et celle française. Beaucoup sera entrepris dans la transparence et conformément aux procédures connues universellement. Ce qui est rassurant pour les juges d'une manière générale. Après la reprise des activités judiciaires en septembre 2014, les juges reprendront du service en vue de clarifier ce dossier.»Le ministre s'est montré, encore une fois, disponible envers les journalistes pas trop tendres... il est vrai.



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