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Loi de finances 2015
La loi de finances 2015 prouve encore une fois que le gouvernement algérien ne compte que sur les hydrocarbures, ce qui met encore et toujours le pays dans une inquiétante dépendance des prix du baril.Lakhdar Benkhellaf, député du Front pour la justice et le développement (FJD, Al Adala), intervenant hier à l'APN lors du débat sur la loi de finances, dénonce «la récente décision de répondre rapidement à la revendications de la police». «Un gouvernement qui puise sans contrôle dans la richesse appelée à disparaître pour simplement acheter la paix sociale», dit-il. Le député considère la réponse rapide du gouvernement à la revendication de la police «hors la loi», prise sans aucune réflexion ni décret présidentiel ou exécutif. «La réponse sans conditions à l'un des secteurs, sans que le pouvoir soit capable de cerner entièrement le problème et comprendre ce qui se passe réellement à l'intérieur de cette institution, ouvrira l'appétit aux autres secteurs». «Jusqu'à quand le Trésor public payera les conflits au sein du pouvoir ou avec ses gardiens '» Le maintien des prévisions à 37 dollars le baril mettra en danger, selon le député, les plans du gouvernement dans la mesure où on ne peut pas prévoir d'autres rentrées hors hydrocarbures. Le député demande que la loi de finances soit basée sur le prix réel du baril de pétrole et non pas sur 37 dollars. Il veut que le différentiel entre 37 dollars et le prix réel (plus de 80 dollars) soit injecté dans le budget de l'Etat et que sa gestion soit transparente.«La loi de finances suscite l'inquiétude des citoyens en leur imposant de nouveaux impôts et l'instauration d'autres taxes. Le gouvernement aurait dû mettre en place de nouveaux mécanismes pour rationaliser le budget et lutter contre l'évasion fiscale des grands opérateurs, au lieu de s'en prendre aux simples citoyens», a dénoncé Benkhellaf. «Il est insensé, dit-il encore, que le timbre fiscal du passeport soit élevé à 10 000 DA ou d'imposer encore plus de TVA pour les anciens véhicules ou des impôts sur les actes notariés.»







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