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Locaux commerciaux dans les cités d'habitation



Locaux commerciaux dans les cités d'habitation
Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, à Constantine, que, désormais, il faut établir dorénavant une liste précisant le nombre de commerces à réaliser dans une cité et le type de l'activité projetée, en fonction des besoins exprimés et ce, "avant le lancement de l'avis d'adjudication".En visite de travail de deux jours dans cette wilaya, le ministre a donc saisi l'occasion pour instruire les responsables de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), les services de la wilaya et ceux de la commune, que les avis d'adjudication des locaux réalisés dans les cités d'habitation doivent impérativement spécifier, dès janvier 2015, la nature de l'activité commerciale ou de service devant y être pratiquée.Pour être plus explicite, M. Tebboune a tenu également à souligner que ces locaux sont destinés "à donner de la vie aux nouvelles cités, à y créer de l'animation et à assurer un service à la population", avant de remarquer que c'est "proprement aberrant" que des locaux attribués restent fermés. Il est utile de rappeler que lors d'une journée d'étude sur l'habitat, le ministre du secteur avait déclaré à la fin du mois d'octobre dernier que "Pour satisfaire la demande croissante sur le logement et résorber la crise, le secteur de l'habitat vise à augmenter les capacités nationales de réalisation de logements à raison de 120.000 unités par an durant le prochain quinquennat contre 80.000 actuellement". Mais, en dehors de cette histoire de résorber le cadre de l'habitat, il faut aussi mettre les citoyens dans de bonnes conditions en matière de complément social.Et c'est là qu'intervient cette histoire de locaux où une anarchie est bien remarquée. Certains blocs de bâtiments, tous types confondus (LSP, AADL, OPGI?) ne sont même pas pourvus de locaux commerciaux. D'autres sont carrément fermés alors que d'autres changent de vocation commerciale comme bon leur semble. Et c'est certainement pour mettre fin à cette anarchie que cette dernière directive du ministre du secteur est intervenue. A Constantine donc, le ministre a réitéré l'engagement du gouvernement à "éradiquer définitivement l'habitat précaire d'ici à la fin de 2015 et à mettre fin à la crise du logement en Algérie d'ici à la fin de l'année 2018". Il a souligné à ce propos que le gouvernement a pris depuis 2012 "toutes les dispositions juridiques, réglementaires et financières pour atteindre l'objectif fixé". D'autre part, M.Tebboune a également appelé à encourager les entreprises locales intéressées par la réalisation de projets de logements de taille moyenne afin de les associer au programme national d'habitat, faciliter le lancement de nouveaux projets et conforter les entreprises nationales. Le ministre avait entamé sa visite à Constantine, samedi dernier, en inspectant le chantier de construction de 3.000 logements publics locatifs (LPL) à l'unité de voisinage (UV) n° 16 d'Ali-Mendjeli. Un programme destiné à la résorption de l'habitat précaire devant être réceptionné, selon les responsables locaux du secteur, en mars prochain. M. Tebboune a également visité le chantier de réalisation de 850 LPL à l'UV 18 avant de se rendre sur le chantier des 4.000 logements du même segment, à l'ouest d'Ali-Mendjeli, où il a instruit la société turque chargée du projet de "renforcer le chantier en main-d'œuvre" et de "revoir l'architecture extérieure des immeubles". Il a également constaté l'avancement des travaux du nouveau salon d'honneur de l'aéroport international Mohamed-Boudiaf, prévu pour être réceptionné avant le lancement du grand événement culturel attendu pour avril 2015. Hier, au second jour de sa visite de travail, il avait inspecté les chantiers de 6.000 logements AADL à Didouche-Mourad, de 3.000 LPL et de 620 logements promotionnels à Massinissa (El Khroub), avant de présider une séance de travail au siège de la wilaya.




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