Ligue des champions arabe L'ESS en finale pour la seconde fois consécutive

L'Entente de Sétif accède pour la seconde fois consécutive en finale de la Ligue des champions en venant à bout, ce jeudi au stade du 8 Mai 1945, de la coriace formation égyptienne de Talae El Djeïch. Un seul but signé Ziaya à la 65', après une remarquable action collective, aura permis aux gars de Aïn El Fouara de matérialiser leur suprématie dans cette rencontre, malgré une dure opposition des Egyptiens très bien organisés sur le terrain. Mais le but du jeune Mecheri en terre égyptienne lors du match aller, remporté par Talae El Djeïch (2-1), donne ainsi le droit aux «Aigles noirs» de défendre leur titre face au WA Casablanca, lequel s'est qualifié en finale après avoir barré la route à Al Fayçali de Jordanie. Dans un stade archicomble, notre représentant a répondu à l'attente en sortant le grand jeu, notamment en seconde période, et ce face à un adversaire qui afficha d'emblée son intention de préserver l'avantage acquis au Caire. Mais condamnés à marquer et à préserver leur cage vierge, les hommes de Bernard Simondi ne se sont pas posés trop de questions, se ruant d'emblée en attaque. Cela aurait pu d'ailleurs s'avérer payant dès la 8' si Maïza avait transformé le penalty accordé par l'arbitre, après le fauchage de Ziaya dans la surface de réparation adverse. A noter que cette qualification a été suivie d'une explosion de joie à Sétif. En effet, les rues de la ville étaient en liesse dès la fin de la rencontre. D'ailleurs, plusieurs grandes artères ont été prises d'assaut par des dizaines de milliers de jeunes, tandis que des centaines de voitures conféraient une ambiance de fête à la capitale des Hauts Plateaux. Pour sa part, l'entraîneur français de l'Entente s'est dit très heureux: «Je pense que notre victoire est méritée étant donné que nous avons été présents dans les duels et que nous nous sommes créé de nombreuses occasions. D'ailleurs, nos joueurs ont réalisé le match qu'il fallait dans des conditions qui n'étaient pas si évidentes. De plus, la péripétie du penalty raté a installé un petit doute dans les esprits. En seconde mi-temps, j'ai fait part aux joueurs de deux ou trois points qu'il fallait améliorer, et leurs efforts ont été récompensés».