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Ligue 1
L'entraîneur de la JS Saoura, El Hadi Khezzar est devenu le 12e technicien limogé ou contraint de rendre le tablier en Ligue 1 Mobilis de football, plongeant à nouveau l'élite dans une véritable valse à laquelle le football algérien est devenu coutumier ces dernières saisons. Le revers concédé vendredi par la JSS à domicile face à l'ES Sétif (2-1) en mise à jour de la 5e journée, s'est avéré fatal pour Khezzar, qui avait succédé à Alain Michel, lui aussi remercié au bout de deux journées de compétition seulement.Le technicien français, actuellement au CR Belouizdad, avait ouvert le bal en quittant la barre technique de la JS Saoura.La "contagion" a ensuite touché d'autres formations, avec le départ de Chérif El Ouezzani (MC Oran), Meziane Ighil (ASO Chlef), Hugo Broos (JS Kabylie), Victor Zvunka (CR Belouizdad), Boualem Charef (MC Alger), Azzedine Aït Djoudi (NA Hussein Dey), Denis Goavec (MCE Eulma) et Diego Garzitto (CS Constantine).Le RC Arbaâ, en compagnie de la JSS, a la particularité d'avoir consommé déjà deux entraîneurs, en l'occurrence Mohamed Mekhazni et le Serbe Darko Janackovic.La direction du club a confié vendredi les rênes techniques du club à Mohamed Mihoubi, qui avait été débarqué en début de saison par le CABB Arrèridj (Ligue 2).Six clubs sur les seize évoluant en Ligue 1 n'ont pas (encore ') été "contaminés" par le fléau. Il s'agit de l'ES Sétif (Kheireddine Madoui), l'USM Alger (Hubert Velud), le MO Béjaïa (Abdelkader Amrani), l'ASM Oran (Djamel Benchadli), l'USM Bel-Abbès (Jean-Guy Walemme) et l'USM Harrach (Abdelkader Iaïche).Cette situation a préparé ainsi le terrain à une saison qui a tous les ingrédients pour ressembler à sa précédente, où un grand mouvement de départ-arrivée avait caractérisé le championnat dont les clubs sont dirigés par des responsables à la recherche du résultat rapide et cédant à la moindre pression de la rue.Le défunt exercice avait été d'ailleurs très mouvementé dans ce registre, la valse des entraîneurs ayant atteint son summum avec plus de 20 changements recensés, une première dans les annales du championnat national.Interrogé sur le sujet, le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a vivement regretté cette situation "qui n'est pas faite pour arranger les affaires du football algérien"."Franchement, ce qui se passe dans le football algérien est regrettable.Je n'ai pas le droit de m'immiscer dans les affaires des clubs, mais à mon avis cela va davantage pénaliser les clubs et le football algérien en général", a-t-il déclaré lors de son dernier point de presse.A la veille du coup d'envoi du championnat de Ligue 1, donné le 16 août dernier, seuls 5 clubs ont gardé leurs entraîneurs du précédent exercice, en l'occurrence la JS Saoura, l'ES Sétif, l'USM Alger, le MO Béjaïa et l'ASO Chlef.Onze (11) formations s'étaient présentées au nouvel exercice avec de nouveaux coachs sur le banc. Une statistique qui traduit parfaitement l'instabilité chronique prévalant au niveau de l'encadrement technique des clubs algériens depuis de longues années.


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