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Après les victoires du Real Madrid et de l'Atlético, le FC Barcelone n'a pas flanché à Séville. Vainqueurs du Bétis (0-2), les Catalans conservent la première place du Championnat d'Espagne à deux journées de la fin. Ivan Rakitic et Luis Suarez, avec son 35e but, ont offert trois points précieux au Barça.Le Barça n'a pas craqué. Mis sous pression par les victoires du Real Madrid face à la Real Sociedad (0-1) et de l'Atlético contre le Rayo Vallecano (1-0), le FC Barcelone a répondu en s'imposant sur la pelouse du Betis (0-2). Grâce à des buts d'Ivan Rakitic (50e) et Luis Suarez (81e), les Barcelonais sont venus à bout de Sévillans réduits à dix dès la 35e minute après l'expulsion de Heiko Westermann (35e). Ils devancent de nouveau l'Atlético à la différence de buts particulière, et le Real d'une longueur.Ce n'était pas le plus grand Barça à Benito-Villamarin. Mais il a eu le mérite d'exploiter les erreurs des Andalous pour reprendre son fauteuil de leader. Westermann a été le premier à donner un petit coup de pouce aux Catalans en écopant d'un deuxième carton jaune synonyme d'expulsion pour une vilaine faute sur Ivan Rakitic (35e). En supériorité numérique, Barcelone a ensuite profité d'une sortie totalement manquée d'Antonio Adan sur une ouverture de Lionel Messi pour prendre l'avantage par le même Rakitic, seul face au but vide (0-1, 50e). Le 35e but de SuarezA défaut d'être aussi prolifique que lors de ses deux dernières sorties face à La Corogne (0-8) et Gijon (6-0), la formation de Luis Enrique a su se mettre à l'abri grâce à l'inévitable Luis Suarez. D'abord inefficace avec un tir non cadré sur une ouverture de Neymar (47e), puis sur une frappe à bout portant repoussée par Adan après un caviar de Messi (74e), l'Uruguayen a fini par trouver les filets sur une ouverture lumineuse de l'Argentin pour inscrire son 35e but de la saison en championnat (0-2, 81e). Et se rapprocher du titre de "pichichi". Sans réaliser une prestation éblouissante, les hommes de Luis Enrique ont assuré l'essentiel avec cette victoire. Ils restent en position de force pour conserver leur titre à deux journées du verdict final. Avec la réception de l'Espanyol avant un déplacement à Grenade pour conclure le championnat, les Catalans ont les cartes en main s'accrocher à leur fauteuil de leader jusqu'au bout, malgré le rythme imposé par l'Atlético et le Real dans leur sillage. C'est ce pas de plus vers le sacre qu'il faut retenir de leur déplacement en Andalousie. L'Atlético a gagné aussiRemplaçant au coup d'envoi, Antoine Griezmann a marqué sur son premier ballon et offert un succès majeur à l'Atlético Madrid, samedi face au Rayo Vallecano (1-0). Les Colchoneros prennent les commandes de la Liga en attendant le Barça, qui affronte le Betis Séville en Andalousie. Quand Griezmann est là, ça change tout. Et tout de suite. Une minute à peine après son entrée en jeu, l'attaquant français a marqué sur son premier ballon pour donner la victoire à l'Atlético Madrid face au Rayo Vallecano samedi, lors de la 36e journée de Liga (1-0). Grâce au 21e but du Mâconnais en Liga cette saison, les Colchoneros restent deuxièmes du classement derrière le Barça, vainqueur du Betis (0-2), à la différence de but particulière, et un point devant le Real Madrid, qui s'était imposé plus tôt sur le terrain de la Real Sociedad (0-1). La confiance qui habite Griezmann actuellement a encore été criante face au Rayo. L'attaquant de l'Atlético s'est immédiatement mis dans le match à son entrée en jeu (54e). Sur sa première action, il est allé gratter un ballon dans les pieds d'un défenseur du Rayo avant d'expédier une frappe des 20 mètres pleine de spontanéité dans le coin du but de Juan Carlos (1-0, 55e). Buteur, le Français aurait dû se muer en passeur si Fernando Torres, entré en même temps que lui, n'avait pas perdu son duel face au portier du Rayo (70e). Le Rayo peut avoir des regretsLe coaching de German Burgos, sur le banc de l'Atlético en l'absence de Diego Simeone (suspendu), n'en a pas moins été payant. Les absences de Saul Niguez, Filipe Luis, Griezmann et Torres, sur le banc au coup d'envoi, ainsi que celle d'Augusto Fernandez, laissé au repos avant la demi-finale retour de Ligue des champions mardi face au Bayern, n'étaient pas passées inaperçues jusque-là. Seul Angel Correa, auteur par ailleurs d'un geste plein de classe, avait su se montrer dangereux avec une frappe détournée en corner par Juan Carlos (5e). Cet Atlético remanié était prenable, et le Rayo peut regretter de ne pas avoir su en profiter. Il en a eu l'opportunité, avec une frappe enveloppée d'Adrian Embarba juste à côté (3e), un tir de Miku, en excellente position, dans les bras de Jan Oblak (23e) et une tentative de Javi Guerra, lui aussi très bien placé, captée par le portier rojiblanco (52e). Quelques minutes plus tard, Griezmann est arrivé pour délivrer Vicente-Calderon. Et permettre à l'Atlético de répondre au Real pour maintenir un suspense haletant dans cette fin de saison en Liga. Merci BaleEn l'absence de Karim Benzema et de Cristiano Ronaldo, le Real s'en est remis à Gareth Bale, qui a offert une victoire précieuse aux Madrilènes, samedi sur la pelouse de la Real Sociedad (0-1). Gareth Bale est décidément l'homme fort du Real Madrid en Liga dans cette fin de saison. Comme la semaine passée face au Rayo Vallecano (2-3), le Gallois a été décisif en offrant la victoire en fin de match au club merengue samedi à Anoeta, face à la Real Sociedad (0-1). Un succès capital pour la formation de Zinédine Zidane, car il lui permet de rester à un point de l'Atlético, vainqueur du Rayo Vallecano (1-0), et du FC Barcelone, toujours leader après sa victoire sur le terrain du Betis (0-2). Bale avait pourtant été à l'image d'une attaque du Real assez poussive jusque-là. Incapable de trouver le cadre en première période (4e, 14e, 21e), il avait surtout manqué la meilleure occasion merengue en expédiant un tir à bout portant sur Rulli, après un centre de James mal renvoyé par la défense basque (58e). Mais le Gallois a su surgir au bon moment pour faire parler l'un de ses grands points forts cette saison, le jeu de tête, et expédier au fond des filets un centre de Lucas Vazquez pour donner la victoire au Real (0-1, 79e). Rulli a retardé l'échéanceLe Gallois a confirmé sa remarquable saison et compensé, encore une fois, les absences sur blessure de Cristiano Ronaldo et Karim Benzema pour permettre au Real de garder toutes ses chances dans la course au titre. Elles ne sont pas passées inaperçues. L'équipe de Zidane, qui avait aussi laissé Toni Kroos au repos tandis que Pepe, Marcelo et Dani Carvajal étaient sur le banc au coup d'envoi, a longtemps buté sur la défense basque à l'image d'une tête non cadrée de Sergio Ramos (11e) et de deux parades décisives de Rulli devant James (9e) et Nacho (40e) pour retarder l'échéance. Ce n'était pas un grand Real, mais c'était prévisible compte tenu du turnover entre les deux matches face à Manchester City en demi-finale de la Ligue des champions. Dans ce contexte, le club merengue avait besoin que ses individualités fassent la différence pour préserver ses ambitions en championnat. Bale a su assumer cette responsabilité, encore une fois. Si la Maison Blanche peut encore ambitionner de remporter un titre qui paraissait longtemps hors d'atteinte, elle peut vraiment remercier son Gallois.





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