Algérie

Leur menace de grève a été prise au sérieux




Les vétérinaires font plier leur tutelle L’appel à une journée de protestation par le syndicat national des vétérinaires pour le jour de l’Aïd semble avoir fait bouger les choses. Ainsi au niveau du ministère de l’Agriculture, l’on accepte le principe d’une réunion de conciliation avec les représentants de quelque 1.400 vétérinaires en exercice. Entre le syndicat national des vétérinaires et le ministère de tutelle, les choses semblent aller pour le mieux, du moins pour l’instant. Et pour preuve, le département de Saïd Barkat, qui a de tout temps refusé de discuter de la revendication des vétérinaires, a enfin pris la mesure du danger d’un mouvement de protestation le jour de l’Aïd. Selon le représentant du syndicat des vétérinaires, Sayed Djamel, le ministère vient d’accepter le principe d’une réunion de conciliation pour éviter une protestation le jour de l’Aïd qui pourrait avoir de graves conséquences sur le citoyen. Il rappellera dans ce sens que la plate-forme de revendications reste la même depuis plusieurs années. Après l’échec de plusieurs mouvements de protestation, le dernier engagé avant le mois de ramadan et interdit de justesse par la justice, le syndicat revient à la charge avec cette fois-ci une forme incontestable de protestation, à savoir une journée de grève qui ne peut être interdite par la justice. Et c’est semble-t-il ce qui a motivé l’acceptation par le ministère de la réunion de conciliation d’aujourd’hui. Les revendications des vétérinaires concernent l’augmentation des salaires, les indemnités de contagion et la prime de documentation. Il faut rappeler que les revendications des vétérinaires n’ont pas été prises en considération par la tutelle, préférant à chaque fois reproduire la même réponse, à savoir que l’augmentation des salaires dépendait du gouvernement et que le statut dépend de la promulgation du statut général de la fonction publique. «Maintenant que ce statut est promulgué, il n’y a aucune raison que le ministère fuit ses responsabilités», a indiqué un syndicaliste.

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